12 décembre 1999
La voici enfin, cette fameuse histoire du parapluie vert. Bien sûr, je vais la raconter en plusieurs parties, et ce afin de faire perdurer un suspens inégalable jusqu'à pousser le lecteur au bord de la folie. Vous êtes prêts, çà commence ici plus bas...
Un jour, un petit garçon, que nous appèlerons
Kevin, se promenait dans la rue. Son père l'avait en effet
envoyé chercher des victuailles au supermarché du
coin. En chemin, il remarqua une petite maison, chétive,
à peine plus grande qu'un chalet. A la fenêtre de
celle ci se trouvait un écriteau sur lequel étaient
écrits ces mots :
Curieux, le petit Kevin rentra chez lui, sans avoir oubli le
pain, et alla vers son père. C'était un homme costaud,
entre groseille et De Niro. Kevin lui demanda :
'Dis papa, je peux te poser une question ?'
'Mais bien sûr' repondit son papa. 'Tu sais très
bien que tu peux tout me demander.'
'Qu'est ce que c'est le parapluie vert à 500 francs ?'
Son père vit tout rouge soudainement. Il hurla 'ESPECE
DE PETIT SALOPARD, COMMENT OSES - TU ME DEMANDER UNE TELLE SALOPERIE
?'. Il lui retourna une claque digne de celle de Stallone dans
Bras de Fer, et lui conseilla de ne plus jamais remettre les pieds
à la maison.
Eh oui, elle commence tristement cette histoire. Mais que voulez
vous ? C'est un conte social, moderne, avec ses joies, ses peines...
Désemparé, le petit Kevin prépara son
petit sac à dos. Quelques vêtements, un peu d'eau
et son petit nounours Misti, dont les piles commençaient
sérieusement à se vider. ( Allons, ne pleurez pas
! ). Il ouvrit la porte et regarda une dernière fois le
hall d'entrée de cette maison où il avait tant espéré
grandir. Il s'engaga vers la rue, qui sait, peut - être
une main sensible allait elle se tendre.
Et en effet, quelques centaines de metres plus loin, il rencontra
sa grand - mère, Clothilde. Celle - ci était vielle,
fripée et sentait le rance. Voyant les larmes dans les
yeux de Kevin, elle lui demanda :
( Attention, ce passage est retravaillé, on a ajouté
des dents à Clothilde pour que vous compreniez )
'Mais enfin, mon petit, que se passe t'il ? Tu as perdu quelque
chose ? ET que fais tu tout seul dans la rue ?'
Kevin repris confiance : 'C'est papa qui m'a demandé de
partir parce que je lui avais demandé ce qu'étais
le parapluie vert. Sniff !'
'Sale petite chiourme ! On aurait du te noyer à la naissance.
Graine de sadique, obsédé sexuel...' répondit
mère grand. Hé paf, un grand coup de parapluie dans
la tronche de Kevin. Pauvre gosse !
Le visage démoli par l'incompréhension, notre
petit bonhomme se releva lentement. Ses muscles lui faisaient
mal, il tourna la tête vers la rue pour voir sa grand mère
courir à grande jambe ( donc, première constatation,
le parapluie vert aurait quand même des vertus thérapeutiques
! ), loin de lui.
Il se résigna, se dit que la vie était devant lui.
Cà allait être dur bien sûr, mais il pourrait
s'en sortir. Il prit son baluchon, donna un bisou à Misti
et lui dit :
'Tu vas voir mon nounours, on va trouver un nouveau papa, et on
sera heureux'.
Les larmes coulaient le long de son visage....
Kevin s'en était assez bien sorti. Bien sûr, il
avait ramé, et sur la Sambre, c'est pas évident.
Mais, bon, il a des copains, maintenant. A force de traîner
dans les rues, il a fini par connaître des délaissés
dans son genre, eh maintenant, c'est lui boss. Fini Kevin, on
l'appèle Kev maintenant. Un soir, après une bonne
baston, un des ses sbires lui demanda :
'Hey Kev, mon pote, comment t'en est arrivé ici toi ? C'est
vrai, tu as toujours refusé de nous parler de ton passé'.
Un autre beugla 'Wééééé, Kev,
c'est une tante, toujours a s'promener avec son ours en peluche
de merde'.
Kev, retint ses larmes, et dans un effort que seule la vie sur
la route a pu lui apprendre, il décida de tous leur dire.
Kevin rassembla en lui tout son courage, et dit, d'une voix
tremblante :
'Tout çà, c'est à cause d'une affiche qui
parlait du parapluie vert à 500 francs'
Très vite, ce ne fut que chaines et barres de fer, savamment
dirigés dans la tronche de notre héros. Sous les
coups répétés, il pouvait cependant entendre
:
'Sale connard. Et dire qu'on avait cette ordure comme chef. Qu'on
lui éclate la tête !'. Kev, qui soudainement était
redevenu evin se mit à courir. Toujours plus vite. Après
quelques minutes, il avait complètement échappé
à ses adversaires. Il trouva refuge sous le proche d'une
ancienne maison destinée à la démolition.
La pluie tombait tel un déluge. Il allait passer la nuit
comme un chat perdu. Qu'importe, il vait l'habitude.
Puis, il prit son visage entre ses mains et se mis à pleurer.
Il avait oublié Misti, son fidèle nounours.
Kevin est devenu un cadre supérieur dans une célebre
société financière. C'est qu'il a du se recycler.
La vie dans la rue ne lui apportait finalement que des ennuis.
Alors, il a bossé très dur, pris des cours avec
un percepteur, et a caché à tout le monde la vérité
sur son enfance. Le soir, il se retirait dans sa chambre d'hotel
miteux pour se reposer et penser à Misti.
Mais aujourd'hui, c'est un homme, un vrai. Son patron, Mr Tcholmann
en est d'ailleurs très content. C'est pourquoi nous retrouvons
notre héros au restaurant pour un dîner fantaisie.
Mr Tcholmann : Alors, mon cher Kevin, tout vas bien pour vous
? Vous savez, je pense sérieusement à prendre ma
retraite, et... que diriez vous de me succéder ?
Kevin : Oh, Monsieur, ce serait un honneur ! Mais le mérite
- je vraiment ? ( Kevin n'a jamais été un pro de
la conjugaison, moi non plus )
Mr Tcholmann : Bien sûr mon petit Kevin, un homme de votre
force, avec une telle perspicacité, une telle envie de
réussir. Pour un peu, on dirait qu'il s'est passé
quelquechose dans votre vie, qui vous pousse à aller de
l'avant. Sans jamais vous retourner.
Kevin commença à suer. Les gouttes perlaient lentement
sur son front.
Kevin : euh, Monsieur Tcholmann, que connaissez vous du parapluie
vert ?
Mr Tcholmann ( très surpris ) : Hé bien, ce que
tout le monde en sait. Pq ?
Kevin : hé bien, c'est à cause de çà
que ma personnalité est si...
Mr Tcholmann : QUOI ? VOUS N'AVEZ PAS OSE ? ESPECE DE PETIT MALOTRU
! VOUS ETES VIRE ! VOUS M'ENTENDEZ ? VIRE !
Kevin : Mais, Mr Tcholmann...
Ce fut un mot de trop, hé vlan, la soupière plein
de liquide chaud atterri en plein visage de notre héros.
Il se mit à courir vers la rue, en s'essuyant les yeux,
brulés tant par la soupe que par les larmes. Il couru si
vite qu'il ne vit pas la peau de banane, et glissa le long du
trottoir.
Lorsqu'il repris ses esprits, il su que sa vie avait changé. En effet, il y avait , sur le sol, un billet de tombola.
Lorsqu'il vit le billet de tombola; il se dit qu'enfin, tout
allait changer. C'était un cadeau du ciel. Il couru vers
une librairie pour voir si le billet était gagnant et ...
ouiiiiiiiiiiiiiii, 40 millions de francs. Cette fois, il allait
avoir la belle vie. les jours suivants, il acheta consécutivement
une Maseratti série spéciale 'green umbrella', un
smoking, une collection de peintures post gothiques de valeur
douteuse, une bicyclette en or, une nouvelle brosse à dents,
un paquet de bonbons surs et... un nouveau nounours, qui ressemblait
un peu à Misti. ( Une larme perla... oui bon, je la ferme
).
Heureux ! Kevin était heureux !
Au volant de sa Maseratti, Kevin, ou plutôt Lord Kevin (
il s'est aussi payé un titre de noblesse, tant qu'à
faire ), traversait la ville, a une vitesse vertigineuse. La voiture
dit soudain :
"Nous roulons actuellement à une vitesse moyenne de
160 km/h. Il reste assez de carburant pour faire 100 km"
Quel progrès ! une voiture parlante ! kevin se dit que
cette bagnole allait peut - être pouvoir lui rendre service.
Il dit : 'puis-je me permettre de poser une question ?'
'Bien entendu, maître' répondit le bolide.
'Qu'est ce donc que le parapluie vert' demanda Kevin, décidément
bien inconscient. S'adresser ainsi à une bagnole. Il faut
être fou ! et ce qui devait arriver arriva.
Soudainement, cette merveille de la tchnologie automobile s'emballa
et fonça tout droit à une vitesse dépassant
l'entendement. La voix doucereuse a fait place à un message
électronique inquiétant : 'ready for self destruction'.
'Noooooooooooooon' hurla Kevin.
Mais trop tard. Le bolide s'immobilisa en plein carrefour, et
fur emboutit par :
- un truck Livewire qui emmenait Céline Trouffion à
Forêt National ( comme quoi, y a du bon dans les crash )
-un camion maraîcher avec des dizaines de boites d'oeux
à la dioxine pure.
- un vélo
Les forces de l'ordre et le samu arrivèrent très
vite sur les lieux, et on emmena Kevin, à demi-sonné,
vers l'Hôpital privé du docteur Dillies.
Arrivé à l'hôpital, Kevin fut tout de suite
emmené en salle d'opération. Ses blessures multiples
l'ont mis dans un état critique. Après l'opération,
les médecins se réunissent pour faire le bilan.
Docteur Dillies : Je crois qu'il n'y a plus grand chose à
faire. Je ne pense pas qu'il passera la semaine ! ( Tataaaaaaaa
! )
Agnes Basher ( la très jolie infirmière ): Mais
c'est affreux ! Qu'allons nous faire ?
Docteur Dillies : Il faut faire toutes ses dernières volontés.
On ne lui refusera rien jusqu'à l'heure fatidique. Allez,
mademoiselle Basher, rejoignez le !
Agnes ouvrit la porte de la chambre de Kevin. Celui ci était
allongé dans son lit, avec une bande autour de la tête,
et posé sur la table de nuit, un petit cadre avec une photo
de Misti. Agnes versa une larme. ( Ben oui, pas toujours les mêmes,
tout de même ! )
Elle s'avança vers lui et dit d'une voix douce : 'Y a t'il
quelque chose que je puisse faire pour vous ? Je ferai absolument
TOUT ce que vous me demanderez'.
Kevin murmura : Je... je voudrais.... savoir ce ...qu'est le ...
pa.. papa. parapluie....vert...
Agnes : Euh, oui, bien sûr, rien que çà ?
Agnes était quelque peu surprise. Non pas qu'elle ne voulait
pas lui dire. Elle ignorait juste ce que pouvait être ce
fameux parapluie.
Agnes : Ne vous inquietez pas, je vais prendre mes renseignements.
Elle s'éloigna lentement de notre héros et alla
vers la porte, avec une démarche langoureuse, sensuelle...
Kevin se dit un instant que si il était encore valide.....
La jeune infirmière arriva devant la porte du grand patron
de l'hôpital, prête a lui demander la question fatale.
Agnes ouvrit la porte du bureau de son patron et lui expliqua
la requête de son client, euh... patient.
'Quoi ? Mais il est fou ?' hurla ze boss, 'je veux bien admetttre
qu'il est dans un piteux état, mais de là à
avoir des idées aussi saugrenues, il y a un pas'.
Agnes se mit à pleurer, tomba à genoux, dans un
mouvement brusque qui fit virevolter son uniforme, dévoilant
quelque peu la douceur de ses charmes ( j'ai bien compris que
vous vouliez quand même un peu d'érotisme ). Elle
dit 'Oh, je vous en prie, ne le laissez pas dans l'ignorance,
il a tant besoin de savoir (et moi aussi). Alors qu'il n'a plus
rien à espérer de la vie, c'est tout ce qu'il souhaite
connaître'
Le Chief se gratta le menton, signe d'une hésitation :
'hum, c'est une décision que je ne peux pas prendre seul.
je vous donnerai la réponse dès que possible'.
Agnes s'en alla. Le Boss prit alors son téléphone
:
'Suzanne, appelez moi le Pentagone, vite !'
Le jet privé du président se posa sur le toit
( oui, c'est un très grand toit ) de l'Hopital. de toute
évidence, il avait l'air tracassé. il faut dire
qu'il n'avait pas connu de situation aussi délicate depuis...
euh depuis... très longtemps. Les Serbes attaquant le Kosovo,
passe encore, mais un inconnu tentant de percer à jour
le secret du parapluie vert, çà, jamais!
Il pénétra lentement... dans le couloir qui allait
vers la salle de réunion. Dans celle ci l'attendaient l'état
major des USA et les membres de la coalition anti - GUSS ( Green
Umbrella's Secret Seekers ). Quelque chose lui dit que çà
allait chier.
Après avoir salué toute l'assemblée, il dit,
d'un ton ferme :
'Messieurs, je vous préviens, personne ne sortira d'ici
tant qu'une solution satisfaisant les 2 parties ne sera trouvée
!'
Pendant ce temps, Kevin se morfondait dans son lit. Pourquoi
tout celà lui était il arrivé ? Pourquoi
était il donc passé devant cette vitrine par un
beau jour de son enfance ? Et pourquoi Misti ne l'avait il pas
mis en garde ? Maintenant, il se trouvait dans une situation désespérée.
D'un coup brusque, il envoya ballader la photo de Misti, direction
la porte de la chambre, mais celle ci s'ouvrit et un homme âgé
reçu le cadre en plein front. Il s'effondra a même
le sol.
Agnes hurla : 'Mais pourquoi avez vous fait çà ?
Oh mon dieu, il est mort !'
Kevin regarda le corp du vieux croulant et remarqua, sous les
traits plissés, le visage de son père. Il fondit
en larmes.
Agnes prit Kevin dans ses bras et dit : 'Allons calmez-vous, ce
n'est pas si grave. Il n'était plus très frais de
toute façon. Attendez, je vais vous faire un bon bol de
soupe'.
Elle sortit et se rua dans la cuisine attenante, ouvrit l'armoire
pour prendre un récipient. Mais soudain, une casserole
en verre perdit l'équilibre et se fracassa sur sa tête.
Pendant ce temps, dans la salle de réunions :
Le président : Donc, nous sommes tous bien d'accord, il
faut lui cacher la vérité.
Le général Krisprolls : Le problème Monsieur
le Président, c'est qu'une masse de suporters se trouve
en ce moment devant l'entrée de l'Hôpital. Il réclament
la vérité.
Le Président : Hmm, en effet, c'est très embarassant.
Le colonel Froutch : D'autant plus que cette foule est guidée
par un certain Legato.
Le président : Oufti, alors là, c'est encore plus
grave que je ne le pensais.
Agnes repris ses esprits et prépara un bon bol de soupe
à Kevin. Celui - ci était de plus en plus mal en
point. Il se mit à délirer 'Paaaa....paaaaa....'.
Agnes : 'Mais non, ne pensez plus à votre papa, voyons'.
Kevin: 'Paaa......raaaaa.....paaaaaaaaraaaaaaaaa.....'
Agnes : 'Oui, oui, vous serez para un jour, ne vous inquietez
pas. Mais qu'elle idée tout de même, vouloir rentrer
dans l'armée alors que vous sortez à peine de prendre
des coups'.
Eh ouui, la casserole qu'elle avait reçu sur la tête
l'avait un peu étourdie, la bonne infi.
Kévin : 'veeee..........veeeeeeeeeeee..veeeeeeeerrrr...'
Agnes : Ah non, n'y comptez pas, je ne touche pas à çà.
Pendant ce temps, dans la salle de réunion :
Le président : 'J'annonce une tierce'.
Le général : 'Moi aussi, au roi'.
Le président : 'Egalement, mais la mienne est belotée'.
Le général : 'oh, vous gagnez toujours'.
Dans la salle de réunion, le président se rendit
compte qu'il était temps de prendre une décision.
Il fallait agir vite. La dernière fois qu'il avait hésité,
une bête tâche sur une robe avait failli lui couter
son mandat. Mais il ne regrettait rien. 'Aaahhh, Monica', pensa
t'il, 'ce que tu faisais çà bien'.
Le président : Messieurs, j'ai une idée.
Tous en coeur : Vraiment ?
Le président : Oui, nous allons lui révéler
tout ce que nous savons. Mais pas nous même. Nous allons
utiliser un bouc émissaire que nous pourrons toujours accuser
en cas de débordement.
Tous en coeur : Mais qui ?
Le président : J'ai ma petite idée.
Pendant ce temps, Agnes avait quitté la chambre où
Kevin s'était endormi. Elle frappa à la porte de
la salle. Toc toc !!!
Une voix calme, posée lui dit d'entrer. Le président
se trouvait en face d'elle, au bout de la longue table. Il la
regarda fixemment, la dévisageant, explora son corps en
un coup d'oeil. Il se dit demanda un instant si elle ne serait
pas interessé par un poste à...., non, pas maintenant.
Le boulot d'abord !
Le Président : Très chère Agnes, j'ai un
petit service à vous demander.
Tataaaaaaaaaaammmmmm !!!!!!
Pendant ce temps, dans un garage miteux du Dakota du sud :
La jeune dame : Et vous croyez que çà va prendre
longtemps ?
Le garagiste : hé bien, plutôt oui, votre carburateur
est encrassé.
Le président approcha d'Agnes et lui dit, 'asseyez - vous,
mademoiselle. Je vais vous dévoiler le secret du parapluie
vert, afin que vous puissiez le transmettre à ce c...,
euh, à ce pauvre homme. Mais, avant tout prommettez moi
de ne le révéler à personne d'autre, oki
?'
Agnes, intriguée, hocha la tête en guise d'approuvement.
Le président 'Bien, je sens qu'on va pouvoir s'entendre.
ET qui sait, plus tard, peut être...euh, rrrhum kof kof'
En ce moment, dans la rue plus bas, 2 hommes étranges,
au regard fourbe et avec une petite moustache se rencontrent.
Le premier fait un signe de main au second et dit : 'Rahlouf'.
Le second : 'Rahlouf cthi !'
Le premier, tendant une valisette au second : 'Tout est là,
tu connais les consignes ? Il faut le faire. Notre peuple vaincra
!'
Le second : 'Aussi vrai que mon nom est Hrahzzi, je te le dis,
notre peuple vaincra. Fini de subir l'impérialisme colonial
de l'occident ! Chti Ralouf !'. Et il s'en alla lentement mais
surement vers la porte de l'hôpital.
Le premier : 'Hrahzzi ? Drôle de nom', pensa t'il, dubitatif.
Mais revenons dans le couloir qui longe la salle de conférence.
'Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih !'
Le cri était strident, effroyable, horrible. Le garde bondit
dans la salle et vit Agnes étendue par terre, avec à
côté d'elle, le président, une main sur les
cuisses.
'Mais que se passe-t'il ici ?' demanda le garde.
'Oh, ce n'est rien, elle s'est évanouie. Apportez un peu
d'ammoniaque, çà la retapera.'
Hrahzzi avait su se faufiler dans un conduit d'aération,
tel Bruce Willis dans 58 minutes de piege en enfer. Il avait toujours
avec lui la malette infernale !
Pendant ce temps :
'Voilà, elle se réveille' dit le médecin,
face à Agnes qui ouvrit un oeil.
'Où suis - je ? Oh oui, je me souviens. L'hopital, le président,
Kevin... et le ... ooooooooh mon dieu, non, pas le Parapluie Vert
!' hurla t'elle.
Le président stoïque reboutonna machinalement sa fermeture
éclair et dit : 'Eh ou, çà fait un choc petite,
c'est pourquoi vous comprenez que tant de précautions aient
été prises.'
'Ben çà dépend des gens' dit le général,
'moi, quand j'ai expliqué ce dont il s'agissait à
mon neveu, il a rit'.
'Qu'est ce que ma femme à avoir là - dedans ?' hurla
ze president !
Un peu plus loin, dans une chambre isolée, Kevin révait.
D'un jardin d'enfants plein de jouets, en compagnie de Misti.
Il jouait et rigolait avec les autres enfants. Tout d'un coup,
un énorme parapluie vert s'incrusta dans ce monde innocent
et massacra tous les petits enfants et Misti.
Kevin se réveilla en hurlant : 'HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA'.
Effrayé par ce cri déchirant, véritable
témoignage de détresse, Hrazzi sursauta et sa tête
s'encastra dans la paroi métallique du conduit d'aération.
Agnès couru très vite vers la chambre du pauvre
bougre. ( Enfin, très vite, mais lentement, sur fonds d'envolées
lyriques nappées çà et là, de violons,
comme au cinéma ).
Le président : Le sort en est jeté !
Agnes ouvrit la porte de la chambre et surpris Kevin en train
de pleurer ce qui lui restait de larmes. C'est vrai que depuis
le début de son aventure, il a déjà pas mal
ravitallé Viller Monopole !
Agnes : Ne pleurez pas mon ange, tout ira bien. Je suis là
!
Kevin : Mais , moi aussi, je suis las !
Il prit la main de la jeune infirmière.....
Hrazzi continua de ramper dans le conduit. Au loin, il voyait
une lumière rouge clignoter. Il savait que son but allait
enfin être atteint. 'Rha j'vai t'nicker ti ptite gueule
!' pensa t'il, alors que son front dégoulinait de sueur
!
Hrazzi approchait de plus en plus de la console aux voyants
rouge. Celle ci se mit soudainement à parler, d'une voix
monocorde : 'Que se passe t'il Hrazzi ? Pourquoi fais tu çà
?'
Tataaaaaam !
Agnes revint dans la salle de réunion, apparemment toute
émue, et un peu embarassée.
'Vous êtes sûr que je dois lui dire ?' demanda t'elle,
d'une voix fluette.
'Bien sûr', répondit le président. 'Vous n'allez
pas me dire que vous êtes aussi prude ? Une fille aussi
euh... intelligente que vous doit pouvoir affronter les situations
les plus difficiles !'
Hrahzzi ouvrit lentement la mallette. Les voyants lumineux
se mirent à clignoter lorsqu'il appuya sur le bouton rouge.
'Héhé, j'til di mi, on va vous nicker la fatch sals
capitalistes' dit il en ricanant. Il jeta un oeil à la
minuterie. Les minutes s'égrainaient, lentement, mais surement.
Il laiisa la mallette à côté de l'ordinateur,
et entreprit de rebrousser chemin. Il entraperçu une coulée
de matiere visqueuse et puante. 'Héék', dit - il
avant qu'une double machoire ne lui fracasse le crâne, dans
un vacarme d'os broyés.
'Mais qu'est ce ?' pensa kevin en levant le regard vers le plafond.
Il se mit à trembler, soudainement pris d'un mauvais préssentimment.
'Misty, viens à mon secours' pensa t'il en pleurnichant.
Agnes se calma et avança d'un pas lent vers le couloir,
étroit, qui menait à la chambre, petite, de Kevin.
Cette fois, elle était décidée, elle allait
TOUT lui dire.
Le président allumma son portable, composa quelques chiffres
et dit, non sans avoir attendu quelques secondes : 'Cà
y est, les dés sont jetés'.
Agnes se trouvait maintenant devant la porte de la chambre.
Son coeur battait très fort. Elle posa sa main sur la clinche,
et fut soudainement prise d'une envie incontrôlable. Elle
couru vers les toilettes pour assouvir ce besoin naturel.
Le compteur électronique de la malette continuait d'égrainer
lentement les minutes, les secondes...
Dans la petite chambre, chétive, Kevin était tout
blanc, de toute évidence en proie à une peur atroce
suite au bruit horrible qu'il avait perçu dans le conduit
d'aération. Il s'évanouit !
Agnes était étonnée de la propreté
des toilettes. Non pas que ce fusse sa première visite
dans ces lieux discrets, mais elle prenanit seulement conscience
que son travail acharné l'empêchait de profiter pleinement
du décor. Trop absorbée dans ses tâches, elle
passait généralement à côté
des détails importants. Peut être passait elle aussi
à côté du grand amour. Ah, si au moins le
docteur Diellis avait fait attention à lui. Mais non, il
l'avait draguée, emmené au resto, en week end, il
l'avais mise enceinte et payé l'avortement. Maintenant,
il ne la regarde même plus. ET puis ce petit ange du nom
de Kevin qui débarque, et l'espoir renait un bref instant.
Mais ce ptit ange est tout abîmé, et n'a plus toutes
ses facultés mentales. Et cet horrible secret qu'elle doit
lui révéler. Mon dieu, comment va t'elle faire ?
Elle se dirigea vers la chambre et ouvrit la porte de celle -
ci. Elle approcha du lit, s'assit sur le rebord, pris la main
de Kevin, doucement, et posa un doux baiser sur les levres sanguinolantes
de ce perdu de..., euh, de notre héros. Lentement, elle
dit 'Kevin, il va falloir être fort. J'ai quelquechose de
très important à te dire'.
Agnes dit doucement : 'Voilà, je vais t'expliquer ce
qu'est le parapluie vert.'
Kevin : 'Oh oui, ma douce, explique moi, je t'en prie...'
Agnes approcha ses lèvres de l'oreille droite de Kevin
et se mit soudainement à hurler telle une furie : 'NON,
MAIS C'EST UN MONDE, JE VEUX BIEN ADMETTRE QUE TU SOIS EN PITEUX
ETAT MAIS CE N'EST PAS UNE RAISON POUR NE PAS SE LAVER LES OREILLES'
En effet, une horrible puanteur se dégageait des choux
- fleurs de notre zéro qui n'avait plus utilisé
de coton tige depuis.... oufti, depuis longtemps.
Agnes se releva : 'Bon, attends une minute, je vais nettoyer tout
çà !'
Elle ouvrit la table de nuit et pris une boite remplie de petits
batonnets ornés en chaque bout, d'une petite boule blanche.
Elle enfonça lentement ( :) hum ! ) le petit pal dans l'orifice
suintant, tentant de retenir sa nausée a chaque amas de
matière visqueuse jaunâtre que le bâton ramenait.
La sueur commençait à perler sur son front.
Agnes vida le 3ème seau de miel infect dans les toilettes.
Il faudra appeler le déboucheur dès que possible.
Elle aspergea les oreilles de Kevin avec son nouveau parfum 'Fatass
fragrance'.
'Humm, voilà, çà sent beaucoup mieux maintenant'
dit elle en déposant un baisé dans le cou de notre
héros !
'Maintenant, je peux te dire le secret. Alors, écoutes
bien, car je ne le répéterai pas'.
Elle approcha ses levres douces de l'oreille de Kevin.
Le compteur arrivait doucement vers 0. Encore quelques secondes,
5, 4 , 3, 2, 1 et BOUM. L'immeuble fut ébranlé d'une
énorme secousse, les vitres volerent en éclat !
Le plafond s'écroula violemment sur Agnes et Kevin, qui
furent recouvert immédiatement de couches de platre et
de béton.
Le président : 'Aïe man, i think we'd better leave'.
Il couru dans tous les sens ne semblant plus trouver la porte.
Son escorte gisait à même le soln ensanglantée.
Plus bas, dans la rue, les manifestants hurlaient leur désarroi,
pleuraient toutes les larmes de leurs corps. 'Pauvre Kevin' criaient
ils tous en coeur. Alors qu'à quelques mètres de
là, Rithouf dit, à voix basse 'Jti l'avais dit pti
pere ki not peuple vaincrait !'
Saint - Pierre ouvrit la grille. celle-ci grinçait fortement.
De toutes évidences, l'entretien laissait à désirer
ces derniers temps. 'Faudra que je pense sérieusement à
gueuler un bon coup sur Jess, i'n fou rém'nomme !'.
Puis, il regarda le portail, pas mal de monde se présentait
à l'entrée. Parmi eux, Kevin et Agnès, bras-dessus,
bras-dessous. 'Entrez, entrez, mes amis, bienvenue dans votre
dernière demeure. Faites comme chez vous, installez-vous,
mettez-vous à votre aise, je reviens dans quelques minutes.',
dit - il d'une voix fort accueillante.
Kevin et Agnes s'asseillèrent sur un nuage non loin. 'Oh
mon amour, je suis si heureux de me retrouver ici avec toi.',
dit Kevin à sa belle, en lui prenant la main.
Agnes le regarda droit dans les yeux, d'un air tristounet et murmura
: 'Je regrette tout de même de ne pas avoir eu le temps
de te dire ce qu'était le Parapluie Vert'.
'Mais, ce n'est pas grave mon ange ( c'est le cas de le dire ),
tu peux me l'expliquer maintenant', dit - il.
'Hélas, 1000 fois hélas, mon amour, j'ai tout oublié
en arrivant ici', répondit elle.
'COMMENT ?', hurla Kevin ?
Saint-Pierre arriva et rétorqua : 'Eh oui, mon jeune ami,
en arrivant ici, toute pensée négative ou osée
vous est enlevée, afin de ne pas salir ces lieux'.
'MAIS JE VEUX SAVOIR !', hurla notre zéro.
'Ben, moi aussi, j'ai toujours voulu le savoir, mais Jess ne veut
rien me dire' répondit Saint-Pierre d'un air dépité.
Kevin décida que là, il ne pouvait plus supporter.
Il se leva d'un bond et dit : 'On se fiche de moi. Comment peut
on me cacher une telle chose aussi longtemps ? Je vais lui parler
moi à Jess.'
Saint-Pierre : 'Ok, mfi, c'est 4 nuages plus loin sur la gauche.'
Kevin, déambula à travers les statocumulus et autres
cumulo-nimbus et arriva enfin chez Jesus. 'Hého, y a quelqu'un
?', demanda t'il .
Un homme aux longs cheveux, une barbe et une veste Kappa apparu
et dit : 'Oui, c'est pour quoi ? Ah tiens, Kevin, tu es arrivé
? J'espère que tu te plais ici'.
Kevin hurla : 'NON, JE NE ME PLAIS PAS ! ON REFUSE DE ME DIRE
CE QU'EST LE PARAPLUIE VERT ET JE SENS QUE JE VAIS M'ENERVER SI
ON NE ME LE DIT PAS TOUT DE SUITE !!!'
'Hey, keep cool man. Tu n'as pas à le savoir . Cà
ne te servira plus à rien ici. Allez, va t'amuser avec
les autres. Si tu veux, Jim Morrisson est à 2 carrefours
d'ici. Il a écrit un de ces morceaux top cool hier. Cà
vaut le détour', répondit Jess.
Kevin, d'un air dépité : 'Mais, vous êtes
tous fous ici'.
Il rebroussa chemin pour retrouver Agnes. Celle ci s'était
mise à l'aise. Elle prenait un bain de soleil dans un superbe
maillot menant ses formes en avantages. A ses côtés,
Saint-Pierre lui racontait les dernières blagues à
la mode ici haut. 'Et celle de la balle de Ping-Pong jaune, vous
la connaissez ?' demanda t'il. Agnes éclata de rire 'Ouhouh,
mon ami , que vous êtes marrant'.
Kevin se mit à pleurer.
Kevin comprit très vite que le paradis allait pour lui être un enfer. Non seulement il perdait Agnes, mais il ne connaitrait jamais l'infâme secret ici-haut ! Il décida donc de tout prendre en main. Il s'approcha de Saint Pierre, l'agrippa par le cou, et dit 'Toi, tu viens avec moi, et pas de discussion !'
'Non, ne faites pas çà, Kevin', hurla Agnes,
'vous êtes devenu fou !'. Elle éclata en sanglot.
Kevin avait les yeux brillants de rage, il était bien décidé
à ne plus se laisser marcher sur les pieds.
'Maintenant, tu vas me conduire tout droit à la personne
qui pourra me renseigner, compris ?', dit lentement Kevin, en
ressérant son étreinte sur Pierrot.
'Sher... Sherinford ? Mais il n'est pas encore des nôtres...',
répondit il apeuré.
Kevin respira profondément et dit : 'Hmmm, va falloir trouver
autre chose, alors'.
Kevin entreprit alors d'aller voir de l'autre côté
du miroir, en enfer, s'il pouvait trouver une réponse.
LA réponse !
Il frappa à la lourde porte en acier, et se brûla
la main. 'Oufti, çà crame véci', se dit-il.
Quelques instants plus tard, la porte s'ouvrit dans un vacarme
sourd. Un garde horné de deux cornes demanda : 'C'est pourquoi
?'
'Euh, ce serait pour voir votre boss, si c'est possible bien entendu',
répondit il en se disant qu'il avait peut être commis
là une grave erreur.
'Entrez, vite, il fait froid dehors', cria le guarde.
Kevin pénétra dans la forteresse lugubre, déboutonna
sa chemise pour s'aérer un peu. Au loin, il vit Satan en
train de se reposer sur un lit de braises. Il se jeta sur lui,
lui envoya quelques calottes dans la fatche pour le réveiller
et hurla 'JE VEUX SAVOIRRRRRRRRRRRRRRR'.
Le diable ouvrit les yeux et dit : 'Hé ho cool, calmes
toi. Tu veux savoir quoi au juste ?'
'Hé bien ce qu'est le parapluie vert. Oh, je ne me fait
pas d'illusion, je suppose que vous l'ignorez vous aussi', répondit
Kevin tristement. Une larme tenta de perler au coin de son oeil
mais s'évapora aussitôt.
'Ben si, je sais ce que c'est !', répondit Satan avant
d'enchainer : 'Non, mais qu'est ce que tu crois, je ne suis pas
né de la dernière pluie de lave, mon ami !'
Le visage de Kevin s'illumina de bonheur. Enfin il allait savoir.
Le sens de sa vie allait enfin lui être révélé.
'Bon, alors c'est quoi ?', demanda t'il .
Satan tapait sa queue fourchue dans un rythme éffréné
et dit : 'Héhéhé, ben ... pourquoi je te
le dirais tout d'abord ?'
Kevin se mit a hurler : 'T'as intérêt à me
le dire mon beau, sinon, çà va chier ! Tu as compris
?'
Satan réfléchit quelques instants puis murmura :
'Oui, j'ai compris'
L'air satisfait, Kevin dit : 'aaah, donc tu va me le dire'
Satan sourit et répondit d'un air ironique : 'Non !' avant
d'éclater d'un rire... euh, satanique !
Kevin se mit à hurler bien plus fort qu'il ne l'avais
jamais fait. De toute évidence, ses nerfs ne tenaient plus.
Même Superman n'hurla pas aussi fort à la mort de
Loïs à la fin du premier épisode ! Vraiment
dingue !
Saint-Pierre décida donc d'intervenir.
'Calmes toi, pauvres bougre', dit il, 'si tu veux vraiment que
je t'aide, je vais le faire, après tout, comme çà,
tu nous fouteras la paix'.
'Je ne vous crois pas, personne ne veut m'aider', pleurnicha Kevin.
Saint - Pierre : 'Mais si, tu vas voir. Exceptionellement, tu
as l'autorisation de retourner sur terre pour chercher ta réponse.'
Kevin : 'Vrai... vraiment ? Vous feriez çà ?'
S-P : 'Bien sûr, tu te casses, on garde l'autre salo...
euh, l'infirmière, et tu reviens quand tu veux, c'est toujours
ouvert.'
Kevin : 'Oh, je vous remercie, vous êtes si gentil en fin
de compte :)'
Saint - Pierre : 'Allez vas y, et tant que t'y es, rapportes moi
des maquereaux fumés, mais pas trop rances !'
Une lueur étincellante descendit d'un nuage et éclaira
Kevin, qui se sentit soudain transporté. Quelques secondes
plus tard, il se retrouvit au milieu d'un champ, nu comme un ver.
Vert ?
'Mais que fiche je ici ?', se demanda t'il, 'je ne connais pas
cet endroit'.
Au loin, il pouvait voir les gratte-ciels de la ville, cette ville
qui l'avait tant meurtri. 'Non', dit il, 'je n'y retournerai pas,
je vais plutôt rentrer dans mon bon vieux village natal.
Après tout, c'est là que tout a commencé'.
Il s'en alla lentement vers le coucher de soleil...
Mais tapis dans l'ombre, deux yeux le regardaient fixement.
'Moi j'ti ldi, j'y va ti niquer', dit la sale bête marrone
cachée dans l'herbe.
Au bout de quelques heures, Kevin arriva pres de son village
natal. Son coeur se mit à battre très fort. Une
goutte de sueur commenca à perler sur son front (quoi,
je me répète ?).
Il avança à pas de velours dans les rues désertes
à cette heure de la nuit. Autant ne pas se faire repérer,
après tout, il ne portait aucun vêtement, et puis
si un des habitants le reconnaissait, il prendrait une fameuse
raclée.
Il était maintenant à quelques mètres de
sa maison. Celle-ci était presque en ruine. Des toiles
d'araignées tapissaient la devanture.
Pendant ce temps, dans une grande ville non loin de là.
'Jivi vraiment ti niquer', dit le stron ambulant en sortant d'une
armurerie. Houlalalaaaaaaaaaaaaaaaa, Kevin va avoir des ennuis
!
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