28 décembre 1999
Avec, dans les rôles principaux
Pour la rebéllion:
Luke Skywalker............................................................
........................................Luke Skywalker
Stéf-Han Solo........................................................................................................Steph
Princesse Léolo.....................................................................................................Emeraude
Thiébaka...............................................................................................................Thierry
Ronny One Kennobi.............................................................................................Ronny
R2-Den-I..............................................................................................................Vapula
C6-Peck-O...........................................................................................................Olivier
Peckels
Lando Christine-Ian..............................................................................................La
Christine de Marc
Miongua...............................................................................................................Mingue
Pour l'Empire:
L'Empereur Sleiw..................................................................................................Sherinford
Mark Vador...........................................................................................................Brett
Bora Phaëlet.........................................................................................................Odondor
"la" C6..................................................................................................................Doris
Amiral Ekim..........................................................................................................Mike
Amiral Mike..........................................................................................................Mike
Amiral Khrâ..........................................................................................................Monsieur
K
Amiral Ark............................................................................................................Monsieur
K
Pour le reste:
Myéki....................................................................................................................Mike
Le monstre cromagnonesque (M-Hi-C)................................................................Mike
Mes excuses vont à :
Stéphane Escher, pour le mêler à tout ceci
Starky et Hutch
Usual Suspect
Pulp Fiction
Le Queen Elizabeth
Asmodée, que j'ai oublié dans le premier volume
Linux
Les pingouins
Blanche-Neige et les 7 nains
Lucky Luke
Forrest Gump
Les Spice Girls
Paranoïa
Mutant Chronicle
Le GSM de Denis
Les Breezers
Agnès Dream
Star Trek
Nike
Front 242
S. Freud, pour son complexe eudipien mal digéré
E.T.
Bunker Palace Hotel
Hot, Chambre froide pour base rebelle et antichambre de notre récit. Les insurgés anti-impérialistes menés par l'" orpheline " Léolo se sont reformés en vue " de donner un coup terrible dans le c... de Sleiw ", en utilisant les propres mots de la princesse. En mission de surveillance, Luke et Stéf-Han, montés sur des équidés autochtones analysent la situation et se rendent compte de l'énorme activité météorique de ce cube de glace.
" Il y a tellement de chutes de météores qu'on va finir par s'en prendre une sur le coin de la figure.
- En tous cas, ce qui est sûr, c'est que l'Empire ne foutra jamais les pieds ici. Attention, Stéf-Han...(grosse baffe d'un projectile spatial à arrivée rapide et chaude)... Un météore. "
Hurlant de douleur, désarçonné, la victime n'eut que ces mots : " Fi fa condinue ainzi, che rendr' chez boi... Ils la condinueront zan boi zette hisdoire ".
Luke savait pourtant que son ami allait le quitter, cela faisait déjà quelques jours qu'il annonçait son départ. Il allait enfin payer Jracba le Ut et vivre sans la mort au trousse. Toutefois, avant de rentrer à la base, Luke alla voir de plus près un lieu d'ancrage météoritien. Les deux amis se séparèrent donc, Solo rentrant à la base pour effectuer les préparatifs de départ.
Base de contrôle rebelle. Léolo surveille le vide spatial, persuadée qu'elle est d'une attaque imminente de l'Empire.
" T'es encore là, Solo ? Je t'ai pourtant donné ton autorisation de décollage.
- Je sais, mais je suis venu solliciter de Votre Grandeur un bisou d'au revoir. Cela fait bien longtemps que vous en rêvez, hmmm ? Ne faites pas l'enfant, je sais que vous avez des sentiments pour moi. Je suis beau gosse, un vaisseau à banquettes rabattables, ... "
Thiébaka, écoutant le dialogue se dit quand même que c'était plus simple avec les wookies femelles. Un coup d'arbalète, et si elle vivait toujours, on la traînait jusqu'à la cuisine où on l'enchaînait. Tant de discussions pour un résultat identique, quelle perte de temps.
" Commandant Léolo, Skywalker manque à l'appel et on va devoir fermer les portes blindées pour la nuit.
- Solo, entre deux idioties, vous pourriez peut-être aller le retrouver ?
- OK, OK! Thiébaka, tu continues de réparer l'Aigle Centenaire. Où il est passé ce héros à la con ?
- Princesse, permettez-moi de vous signaler que le sieur Luke et son ami n'ont que 1 chance sur 37712 de se retrouver et 1 sur 489741 de revenir vivant ", insista lourdement C6. " Cependant, en considérant que se sont les héros de cette histoire, les probabilités changent et retombent à 1 chance sur 1. Ils me feront encore de l'ombre ".
Ayant laissé à Thiébaka le soin de réparer le vecteur trois à impulsion inversée satellisable en conjoncture Z (autrement dit, l'autopropulsion en vitesse lumière), Stéph-Han réquisitionna un susdit équidé autochtone pour rechercher l'introuvable Skywalker. Ainsi donc, ce mercenaire courageux et fier partait une fois de plus sauver la vie de celui qui lui piqua la place de comédien-vedette dans cette trilogie aventureuse. La tempête se levait dehors et bientôt les liaisons radios avec la base rebelle furent impossibles à garder. Luke et Stéph-Han se retrouvèrent seuls dans ce monde hostile et froid, ... surtout froid. La quête prit du temps et Stéph-Han erra, (de toute façon, il est bien connu que le Stéf-Han est cher ! ! ! (humour nul d'un auteur )) ...
De son côté, Skywalker pendait par les pieds dans une caverne. Lentement il se rappela sa recherche de la météorite tombée et de sa rencontre avec une boule de poils blanche aux grandes mains. De l'endroit où il était, Luke apercevait enfoncé dans un paquet de neige voisin son sabre laser.
Au loin, on pouvait entendre des bruits de déglutitions cannibalesques. En pivotant, notre héros voyait son funeste avenir : dévorer par un Myéki. Une sorte de légende sur pieds. C'est une sorte de Père Fouettard; le genre d'histoire que les pères racontent à leurs enfants : " si tu dénonces papa, le Myéki viendra te bouffer ! ! ! ".
Alors, Luke se concentra en utilisant la Force et rapidement, l'objet de son désir, cet objet phallique à connotation prononcée guerrière commença à vibrer, cliqueter, bouger, pour se décrocher d'un seul coup pour lui arriver en pleine tête...
" Putain ! ! ! ". A ce moment là, mais surtout à ce mot là, le Myéki, garant des bons múurs de cette aventure se retourna vers notre héros avec la ferme intention de lui bouffer la gueule, ... au sens premier du terme. Luke sentit la menace, cette arrivée d'haleine fétide dans son cou chaud et se reconcentra. D'un geste il récupéra enfin son sabre laser et se détacha les pieds. De son côté, Myéki arrivait plein pot et le choc fut inévitable.
" Infirmiers ! ! ! ... " Hurla le metteur en scène sur le plateau, " çà va pas non ? Qu'est ce qu'il t'as pris de lui trancher le bras ? ". De son côté, le monstre blanc était couché sur le sol de fausse neige, un public médical affairé à lui retirer son costume. Ce second rôle de choix n'eut put avoir que ces mots : " Cà, c'est vache quand même. Là, vous êtes durs ! ". Enfin, le principal était fait, Skywalker sauvé, on pouvait continuer l'histoire et Mike était réparable.
Solo, d'errances en errances et surtout parce que le récit ne doit pas être trop long, cinéma oblige, retrouve, comme par hasard, son ami échappé de l'antre du Myéki dans un blizzard à couper au couteau. Pourtant, est-ce le froid, un surplus de conjonctivite, Skywalker n'apercevait pas son ami; tout juste avait-il des visions hallucinées d'un maître trop tôt perdu.
" Ronny One, est-ce vous ?
- Je t'avais dit que j'avais signé pour une suite. Ecoutes-moi bien. Tu dois te rendre dans le système DaKôté pour aller suivre l'enseignement de Miongua, notre maître Jedi à tous.
- Ronny ? ... Ronny ! ! ! ", hurlait Luke voyant son ami disparaître à nouveau sous ses yeux. A la place de la vision cependant arrivait enfin Solo.
Stéph-Han prit soin de lui. L'équidé fatigué et gelé par le froid s'écroula et Solo plaça Skywalker dans son ventre, une fois la panse ouverte et les boyaux sortit. Au chaud, Luke s'endormit et son ami construisit son abri pour la nuit.
Ciel bleu pour le deuxième jour de notre récit. La tempête n'est plus qu'un mauvais souvenir. Dans le ciel, seuls les bruits des chasseurs rebelles annoncent une vie sur cette planète. " Ici Zébra-3, nous patrouillons dans le secteur 4.12 à la recherche du Commandant Skywalker.
- Salut les gars, content de se savoir aimé. Et Solo, il peut crever, Solo ? C'est ça, il sent le pâté, Solo ?
- Capitaine 2Bey, on les a retrouvés ! ", lança le pilote à sa base.
" Joli coup, Blondin et Joufflu ", clôtura la radio.
Dans son QG des communications, la Princesse Léolo souffla car enfin, ses amours allaient lui revenir en vie.
Ce fut très rapide. Une diagonale dans le ciel bleu et un crash de faible intensité. D'un trou de neige sortit un droïde volant identifiable sous le pseudonyme de Racusette; un droïde-sonde. Lentement il se mit en marche, droit devant lui, communiquant ses informations sur le système de cette planète. Pourrait-il répondre à l'interrogation suivante : Wyhiwyg wyhiwyg ? Comme il le dit lui-même !
Les journées passèrent, permettant à Skywalker de se remettre de ses émotions et à Solo de réparer l'autopropulsion de l'Aigle Centenaire. Un message vint toutefois troubler cette quiétude frigorifiée : " la petite Léolo est demandée par le chef des communications du Q. G. central de la Base rebelle dans laquelle nous nous trouvons afin de lui permettre d'écouter un message radio bizarre à connotations empiresque. Je répète... "
Léolo se trouvait à son poste, écoutant les messages captés mais surtout le wyhiwyg wyhiwyg incessant.
" Solo, pourriez-vous aller voir de quoi il en retourne ?
- Vous savez que j'ai un vaisseau à réparer ?
- Et contre un maxi bisou baveux dans les coursives? Juste vous, moi, et mon pistolet laser pointé sur ta face de crapaud si tes mains se baladent sur moi !
- c'est de l'abus ! ... Thiébaka, lâches le fer à souder et viens, on va se balader. ".
Une fois repéré, le plan fut instauré pour neutraliser l'intrus droïde. Le wookie d'un côté et Stéph-Han de l'autre. Le premier fait du bruit, le droïde se retourne et PAN, neutralisé. En fait la première partie se déroula sans accroc mais le coup de laser ne partit pas. " Thiébaka, fatigue-le, mon arme est enrayée. "
Ce dernier, commença donc à courir pour user son adversaire mais aussi et surtout pour éviter les rafales de tir de laser dans sa direction. En lui se remémoraient ces mots : " cours, Forrest, cours ! " tout en maudissant son copilote. De son côté, Solo cherchait la solution et puis, lorsque l'intrus passa près de lui, il décida de lui lancer son pistolet et BOUM, plus de droïde !
" Ouah ! " (mon dieu que les héros sont modestes).
L'inspection fut vite faite, c'était un objet " made in Empire ". La base était découverte. Suite aux remarques de Solo une seule solution allait s'offrir aux rebelles : la fuite. Ordre fut donné de préparer les navettes.
Croiseur Impérial Commandant " queen Elizabeth ". A son bord, le Chevalier Noir prend note des différents rapports et recherche les maudits rebelles.
" Commandant Vador, Lieutenant Khrâ au rapport. J'aimerais vous montrer quelques chose au scanner.
- Oui ? Qu'est-ce ?
- Mon supérieur, l'Amiral Mike me dit que c'est rien mais un de nos droïde Racusette manque à l'appel depuis quelques heures.
- Ne l'Ecoutez pas, Monseigneur, c'est un fayot de première, un traître à l'Empire, un...Râh ! , Râh. Pitié, Monseigneur, ... ". L'Amiral n'irait pas jusqu'à la pension. Lentement mais sûrement, il étouffait et déjà mauve par le manque d'air, il n'eut que ces mots: " Sale traître ! ".
Et l'officier, lui répondant : " Bisque bisque rage ! ".
Vador, en ayant fini avec Mike, scruta à nouveau le scanner : " Amiral Khrâ. On envoie la flotte près du système Hot. Formation de combat. Que ceci soit dit à la flotte en message codé. J'ai un rapport à l'Empereur à faire.
- Blanche Neige aux Petits Nains : Découverte d'une mine d'or dans le système Hot . "
Et la flotte se mit en branle vers la susdite planète.
" ...Oui, Mon Maître, le jeune Skywalker est là-bas aussi. J'ai donné des ordres bien stricts pour l'invasion de la planète.
- Inutile de vous rappeler l'importance que de laisser s'en sortir Luke serait un énorme échec.
- N'ayez crainte, Mon Maître, je suis avec des troupes d'élites. "
Soudainement, la radio interrompit le dialogue sur un brouhaha de voix.
" Monseigneur, l'Am...
- Tu vas te taire... Tu vois bien qu'il n'est pas là !
- L'Amiral Khrâ est resté trop près de la planète et les rebelles nous ont aperçus.
- Monseigneur, l'arrivée de nos vaisseaux ne s'est pas tout à fait passée...
- Cette faute envers moi était la dernière !
- Monseigneur, ... Râh !, Râh ! ". Manquant d'air, le futur ex-Amiral Khrâ était à 3 pattes sur le sol, la quatrième autour du cou. A ses côtés, le sous-officier 3ième classe Ekim, dont le visage est familier de celui qui le connaît bien, souriait gentiment. " Cà sent la promotion, euh, ... Cà sent la promotion, euh ! "
Dans son agonie, l'Amiral n'eut que ce mot: " pourri! ".
" Princesse, les croiseurs impériaux sont en place en satellite autour de la planète. Les troupes terrestres sont en position. On est perdu, je vais mourir ".
En effet, dans le coin gauche se trouvaient les culottes brunes des rebelles, bon marché et surtout, blanchissant et faisant des bouloches à force d'être lavées par Léolo et de l'autre, pesant 127 125 989 kilos 500 grammes à la pesée, les troupes impériales. Vador en tête, dans de beaux uniformes, sans bouloches, eux. Dès le début les quadripodes inondèrent de leurs tirs les tranchées rebelles. Les bipodes passaient sur les flancs.
A l'intérieur de la base assiégée, les pilotes préparent la fuite. Les consignes sont claires : 2 chasseurs d'escorte de convois. Cela sera dur. Luke, avec RED - 5 et quelques autres s'occuperont de la division blindée " MEL-B " impériale. Solo, lui, réparait son vaisseaux.
Le combat faisait rage maintenant depuis 5 bonnes minutes. Les chasseurs rebelles remportaient certains combats envers les quadripodes mais les pertes étaient lourdes.
" Luke, si tu continues à passer trop près de leurs tirs, on va finir par être touchés.
- Arrêtes ! , je faisais pire sur M 'Osley Sli ".
Soudain, une forte détonation, une gerbe d'étincelles et son copilote blessé, l'Aile-X dût se planter dans la neige pour éteindre l'incendie à bord. En approche rapide, la semelle Nike avant-gauche d'un quadripode.
" Tu dois fuir, Luke. Je ne suis qu'un figurant dans cette histoire ", déclama le copilote blessé.
" Quoi ? On est pas amis depuis plus de trente ans ? On m'aurait trompé à l'insu de mon plein gré ?
- Attention ". Et c'est dans un geste pour sauver le héros que ce figurant écarta Luke et se retrouva sous la semelle du quadripode. Le pied se relevant, Luke pouvait entendre de son ami : " Fuis, Luke, je le retiens. "
Un peu partout, c'était la défaite pour les rebelles. La base se faisait déjà envahir.
La porte de la base rebelle vient d'exploser sous les coups de laser impériaux. L'avant-garde de Vador pénétrait maintenant dans les corridors. Lui, le Chevalier Noir, entrait triomphalement sur Hoth.
" Coucou ! C'est la police. On vient fermer pour tapage nocturne. ... Personne ? Bon. Trouvez-moi tout ce qui porte un uniforme rebelle et amenez-les-moi ! Il y a du rab' pour celui qui en trouve. " Et les soldats furent lâchés.
Dans la même base, au hangar 11.
" La princesse me dit qu'elle vous a donné votre autorisation de décollage et que si vous ne partez pas, il sera trop tard.
- Mais elle va pas nous faire un caprice, en plus ! Chowie, fais chauffer le moteur. Je ramène Madame Sa Majesté.
- Si nous partons maintenant, il nous reste encore une chance sur 375. Vador est en approche rapide.
- Ecoutes, Peck- O. Elle vient pas, tu viens pas... C'est clair?
- Princesse, vite ! ". Cria le robot doré pendant que Solo partait vers le QG des communications.
QG en ruine des rebelles. Seule dans les décombres, Léolo continue à guider les rebelles à l'extérieur. Les convois sont tous passés.
" Ca ennuierait Votre Gracieuseté de poser ses petites fesses sur mes banquettes arrières ?
- Solo, partez, ... Mon devoir est de rester ici !
- Et le mien de veiller sur vous. Ecoutez, Léolo, vous êtes l'incarnation de l'esprit rebelle pour nous tous et moi, Vilebrequin, ...
- Vilebrequin ?
- Gredin, ça doit être une faute de frappe. Et moi, vil gredin, je serai là pour vous aider. " En cet instant où la musique romantique s'entendait dans les haut-parleurs de la base, les deux corps se regardèrent longuement, un sourire aux coins des lèvres. Lentement, le visage de Solo se rapprocha de celui de Léolo.
" Dites. Cela vous ennuierait-il de continuer cet entretien sur l'Aigle parce qu'il ne nous reste qu'une chance sur 9875 ". Les nouveaux amants coururent dans les corridors, le cúur plein d'allégresse dans cet amour nouvellement conquis, vers l'échappatoire que représentait l'Aigle Centenaire. Derrière, malgré un refroidissement aux rouages, C6 améliorait son record au 100 mètres.
Tous arrivés dans le vaisseau, Solo, Chowie, Léolo et C6 se lancèrent vers la sortie de secours de la base, et ce, sous les coups de lasers des impériaux arrivés sur les lieux. Une fois de plus, ils s'échappèrent au grand dam des soldats envoyés par Vador.
Le communicateur s'enclencha :
" Alors. J'entends des coups de feu. Vous avez trouvés quelque chose, soldats ?
- Non, non, rien, votre Grandeur. Juste des rats, des tas de rats.
- Bien, continuez les recherches ". Et les soldats soufflèrent un grand coup.
Au loin, dans le ciel azur, un vaisseau rebelle échappe au trépas.
Espace, frontière de l'infini, comme ils disent. En tous cas, espace, près de Hot, un croiseur impérial aux fesses.
" Ils nous suivent ", hurla Peck-O dans la cabine de pilotage, " Cela ne cessera-t-il donc jamais ?
- Chowie, enclenche les coordonnées pour passer en vitesse lumière. Mets tous les boucliers vers l'arrière.
- Vous êtes certains que cette casserole y arrivera ?
- La princesse a raison. J'ai reçu un programme de parlementation. Il n'y a aucune honte dans la défaite, Commandant Solo !
- Chowie, tu ne t'occupes pas d'eux. Princesse, j'eus un temps espéré de vous un peu d'optimisme, bordel. Quand à toi, si tu veux pas te retrouver en plaque minéralogique, t'as intérêt à la fermer.
- Ce n'est pas une raison de me parler ainsi. Je ne comprendrai jamais les humains ! ".
Quelques secondes après, toutes les données étaient installées.
" Vous allez voir ce que vous allez voir ! Et hop ! ". Et rien du tout ! Pas de vitesse lumière.
" Voir quoi ?
- Mais c'est pas ma faute ! On recherche la panne, et vite.
- Peut-être que maintenant, reconsiderez-vous l'application de mon programme de parlementation avec un autre regard ? "
Un long regard lourd vers le " colis métallique " de cet équipage.
Effectivement, derrière, cela ne chômait pas. L'Aigle était poursuivi par un croiseur impérial type " Spice Girls & Vador Boys ". Les boucliers arrières étaient quasiment fini, c'est alors que Solo eut cet idée. Demi-tour et on fonce vers le croiseur.
" C'est l'idylle la plus courte que j'aurai vécue ", annonça Léolo.
" Mon dieu, Solo, laissez-moi parlementer !
- La ferme, je réfléchis ! ".
Croiseur Impérial " S.G. & V.B. ".
" Commandant, le vaisseau rebelle se met en position d'attaque.
- Bâh, il n'a aucune chance ! "
Et dans un hurlement de réacteurs, l'Aigle Centenaire fonça vers le vaisseau ennemi. Il s'en rapprocha tellement que :
" Commandant, le vaisseau vient de disparaître de nos scanners.
- Commandant Kime, Vador demande un rapport sur la poursuite.
Cà sentait la promotion, à coup sûr !.
Bien plus tard, à bord de l'Aigle.
" Vous êtes complètement cinglé.
- Je sais mais ils ne peuvent pas nous capter quand on est arrimé à eux. On a plus qu'à attendre que la flotte se disperse et tchao Vador.
- Au fond, vous êtes un type bien, Solo ! Nous pourrions
peut-être discuter dans votre cabine,
seuls ?
- J'ai un meilleur endroit. Suivez-moi. Chowie, tu t'occupes de régulariser la transmission cyclonique à double carburateurs inversés ".
Solo partit ainsi vers l'intérieur du vaisseau avec Léolo. Il l'emmena dans une coursive, éloignée et un peu poussiéreuse, mais tranquille.
" Oh, mon héros !
- Minute, c'est pas vous qui êtes la championne en électronique ?
- Oui, mon héros !
- Ben justement, j'ai un problème avec le contrôle du robot d'assistance de conduite qui est là. ... Bon travail !
- Mais,... mon héros. "
" Je n'aime pas ces chasseurs de primes. Ils n'ont rien à faire ici ! ".
C'était un peu l'opinion générale de l'équipage du croiseur impérial " Queen Elizabeth ". Vador était entouré d'une bande de mercenaires assoiffés de sang et de richesse.
" Je vous paie pour que vous me retrouviez un certain Solo ou Skywalker, un chevalier Jedi. Je les veux vivant, ensemble ou séparément. Je veux des résultats. 100 000 crédits par têtes. Surtout, pas de désintégrateur ! ".
Bien plus tard encore, sur le vaisseau rebelle.
" Ouou ou ouoahhh ", annonça Thiébaka à la radio. La flotte dispersait sa formation.
L'opération était délicate. Il fallait se détacher au moment où l'Empire viderait ses crasses dans l'espace. Rapidement, le moment vint et Solo laissa dériver, le temps que le croiseur ne passe en vitesse lumière, l'Aigle Centenaire.
Une fois seul avec les déchets, Stéf-Han relança son vaisseau vers l'inconnu. Jamais il n'aperçut le petit chasseur mercenaire de Bora Phaëlet qui le suivait. Comme quoi l'amour fait perdre la tête.
De son côté, Luke, une fois la bataille officiellement achevée, réussit à s'échapper selon une bonne vieille recette de couardise. Il connaissait la position de repli des rebelles, pourtant...
" Oui, je sais R2, on ne rejoint pas les autres !
- Tu uuuut tu ?
- Je dois me rendre dans le système DaKôté. Mets nous en automatique et branches la radio... "
Skywalker ignorait encore à cet instant qu'il alla affronter son destin et son avenir. Lentement il se laissa bercer par la musique; c'était le hit de la semaine sur Radio Rebelles. " I'm a poor lonesome Jedi, ... "
La radio s'arrêta et Luke se réveilla assez rapidement. Son écran de contrôle indiquait les renseignements du " guide du jedi ". DaKôté: système nul, pas une boîte de nuit. Bar le plus proche : 12 années lumières. Population: 1.
" Au moins R2, on est sûr que si on trouve quelqu'un, c'est lui . A moins qu'il n'y ai une erreur du guide. "
L'approche se fit comme normalement : piquer plein pot vers la planète en criant banzaï et en redressant l'appareil pour glisser sur le sol. Evidement, sans les perturbations, cela serait plus facile mais c'est sans compter sur la richesse d'un scénario et l'inventivité d'un scénariste. A peine eut-il passé la couche de la stratosphère que son chasseur fut secoué dans tous les sens. Luke, à la dérive, tenant le manche comme il le pouvait hurlait à tous rompre " je veux descendre " et Ronny de lui répliquer " Mais c'est ce qu'on fait. ... Il va nous crasher ce con ! ". La tension fut telle que les deux se mirent à hurler de panique quand le chasseur se retrouva dans l'atmosphère.
" Mais tire sur le manche, empaffé !
- Oh, putain ! J'veux pas voir ça ! "
Et PAF, dans l'eau boueuse d'un marécage boueux sur une planète boueuse remplie de ... bouseux.
Echoué dans ce marécage, Luke, mais surtout R2 commençait à se dire que Ronny One avait sérieusement grillé sa carte mère. A peine le matériel fut-il déchargé sur un îlot de terre que le chasseur Aile-X s'enfonça de manière significative, c'est à dire complètement, dans la boue.
" Attention, Den-I " hurla Luke en voyant son vaisseau gîter.
" Ut ? tuuu uui...point pet pet tuuutu " (Quoi ? Sauter ? J'ai même pas mon maillot de bain !) ". Mais à peine eut-il esquissé une impossible réplique de son composant LINUX v.1249.01 beta pour contrer le gîtâge que crabardaf, ... dans le lac.
" R2, R2 ", hurlait Luke impuissant.
" Rtu, rtu, rtu " faisait l'essuie hublot de Den-I, 6 pieds sous eaux. Le fond était vaseux et une fois le périscope hissé, il se dirigea vers son ami humain, mais surtout non-électronique.
" brrr, rtutu piouuu tuoi ot ti ! " (C'est bizarre, j'ai comme un écho sur le sonar)... " turuutiror " (Ohlàlà, c'est que c'est gros en plus ! !). " utru " (Monsieur ?),... " tututioekfuie " (Je, je ne vous permet pas ! Veuillez ôter votre sale gueule de mon ancrage matériel), ... " uuuuuuuuuuuut ! ! ! " (Par le Saint Pingouin, Sauvez-moi ! !)
Le combat fut bref et R2 Den-I n'échappa pas à son destin d'entrée culinaire. Il fut avalé.
Den-i mit quelques minutes pour se remettre de ses émotions. Il marinait dans ce qui devait être l'estomac d'un monstre horrible. En revisionnant les images de sa déglutition grâce à son vidéo incorporé 24 têtes de lectures, son digital, 12.000 watts de puissance sonore et arrêt sur image, le visage du monstre lui rappela quelque chose. " Oh !, mon dieu ! Mais c'est un M-Hi-C (Monstre Hideux Cromagnonesque), une race en voie d'extinction tellement elle fut chassée... Bon, si je branche ma pince crocodile ici et l'autre là... Voilà, ... Je branche le contact et AAAAAAAAAh ! " hurla-t-il en se retrouvant éjecté de l'estomac vers le monde extérieur. Le pauvre R2 joua à l'homme canon pendant quelques instants car bien vite la dure réalité d'un arbre se plaça en travers de sa route et BOING, fit-il en s'échouant aux pieds de Luke. Quand au M-Hi-C, nul ne le revit.....
" Holala ! Dans quel état il t'as mis, R2 "; A moitié chaos, le fidèle compagnon n'eut que ces mots pleins d'émotions : " Tuututo, utito " (Peut-être, mais tu devrais voir sa tête... Qu'est ce que je lui ai mis)
" J'ai, ...j'ai, ... J'ai l'impression qu'on m'observe.
- AAH ! Pas d'armes. Pas Mike. De mal, point je ne te veux ! ". Luke se trouvait face à...quelque chose qui ressemblait à un nain vert à qui on a trop tiré les oreilles. Il était d'un âge mûr, habillé en kimono de toile de jute.
" Que fais-tu là ?
- Moi dire ça de toi... Chez moi, toi être.
- Va t-en, . Je n'ai pas de temps à perdre avec toi. Je rassemble mon matériel pour partir à la recherche d'un grand guerrier.
- Nul, par la guerre, ne devient grand ! "... (Ndr : Cette phrase profondément philosophique mériterait d'être dans le film) " A la recherche de Miongua tu es ! ... Hum ! Du goût tu as. ".
" Ah, non !. Lâches-ça, c'est mon dernier Briseur. " Une seconde distrait par le haussement de ton de Luke, Miongua se retourna et R2 attrapa la susdite bouteille litigieuse avec sa pince.
" A moi !. A moi ! ", hurla le Nain Vert, martelant Den-i avec une racine de paletuvier. De son côté, le baril de poudre à lessiver dernier modèle préparait la riposte " pinces électriques et scie circulaire ". En lui, il se faisait cette réflexion : " j'v'ai t' travailler à la médiévale, moi... ".
" Ca va, R2, laisses-le ! ... Mais qu'est-ce que c'est que ce bled, ...pfff, quel trou !
- Pas prêt, il est !
- Moi, j'étais comme ça à son âge ", annonça une voix caverneuse comme venue d'Outre-Tombe.
" Ronny ?... Oui, oui. Dites- lui que je suis prêt !
- Non, trop vieux il est !
- Ta mère ! Et t'as pas vu la gueule que t'as ?... Oh, pardon. Je ne voulais pas, je suis désolé, navré.... C'est les nerfs. Monsieur Miongua, prenez-moi avec vous, please. Déjà que mon chasseur s'est embourbé... Moi qui n'ai plus renouvelé mon abonnement à Espace-Secours, ...
- A la réalité, tu t'arrêtes.
- Hourra, je vais terminé ma vie avec un nain vert comme compagnon... Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants. Tu crois qu'il y a moyen de faire griller des Marchmalo dans le coin ? "
Alors Miongua se concentra et leva le doigt. Il n'hurla pas d'une voix rauque " téléphone, maison ", comme son illustre prédécesseur non-humain mais se tût. Lentement, la concentration se faisait sienne et bientôt, le chasseur Aile-X ressortit de l'eau sous les applaudissements enregistrés de R2 et ceux de la réalité vrai de Luke.
" Trop de fougue tu as, mais de Ronny, c'est la volonté ".
La première des choses qu'il eut à faire, c'était ses bagages vers la cabane de Miongua et une fois arrivé, il dut goûter à la cuisine de Miongua... Déjà, il regrettait la Princesse Carbonara. Euh, je veux dire Léolo.
L'entraînement commença le lendemain : il était éreintant.
1 briseur, on soulève 1 pierre avec la Force;
2 briseurs, on soulève 2 pierres avec la Force;
3 briseurs, on soulève 3 pierres avec la Force;
4 briseurs, on est prêt à soulever la terre entière avec la Force;
5 briseurs, on est vachement malade et on a une barre au milieu du front avec la Force.
Luke se rendait compte du chemin qui le séparait encore de son Maître. En effet, Miongua avait la capacité de tenir plus de 60 briseurs par jour, sans être malade. En plus de l'échauffement liquide, il y avait ces courses à travers les marais, tout cela sous le regard de R2 qui réparait le Aile-X " titanicien ".
Un soir, lorsque le feu de l'âtre consumait les ultimes brindilles, Miongua se retourna vers Luke et lui apprit les grands principes philosophiques Jedi :
Du briseur, tu boiras
Au sabre-laser, tu te battras
Kikumpaï, tu haïeras
Casimir à la TV, tu regarderas
L'Aigle Centenaire. Temps spatial 12.125, comme on dit dans les séries T.V.
" Thiébaka, recherche dans l'ordinateur un coin où on pourrait réparer tranquille.
- Oua auo ouh.
- Ouaih, ça cela me paraît bien. C'est une potte avec qui j'ai fait les 400 coups. J'espère seulement qu'elle se souvient encore de moi. Branches les coordonnées vers ce point.
- Et c'est où ? " demanda la princesse, un peu jalouse de voir cet ex redébarquer dans sa vie.
" C'est une petite usine à gaz dans les nuages. C'est mon amie Lando Christine-Ian qui la possède. On va là-bas ".
" Veuillez entrer votre code d'accès au Village dans les Nuages.
- Euh, ... je n'en ai pas. Je m'appelle Solo, je suis un ami de Christine-Ian.
- Vous êtes sûr qu'elle ne vous a pas oublié ? " susurra la princesse.
" Mais non, c'est une amie. ... Cà s'oublie pas un ami, j'espère.
- Accès autorisé. Piste n3 ".
Et après un rapide passage entre les buildings jusqu'au spacioport, le vaisseau fut posé et l'équipage sortit. Il n'y avait personne, même pas son amie.
" Chowie, tu gardes la main sur le laser. On sait jamais ! ".
Soudain la porte s'ouvrit. Devant nos héros se trouvaient 4 hommes en armes, un majordome électronique et Lando.
" Lando ! Heureux de te revoir !
- Moi aussi, justement, je pensais beaucoup à toi ces derniers temps ".
Bien vite, une certaine amitié naquit entre la propriétaire de cette usine à gaz et nos héros. Les troupes de l'Empire la laissait tranquille, disait-elle, parce qu'elle ne représentait pas grand chose. C'était un endroit sûr pour réparer. En les conduisant vers leurs appartements, C6, toujours à la traîne, eut le regard attiré par un bruit. Une porte s'ouvrit sur une C6 .
" .siroD ? ici suof ut euq ec tse'uq siaM
- .sibus ej, iot euq esohc emêm aL "
eut-il comme conversation avec cette jeune droïde superbement carrénée, avec spoiler arrière et couche de protections anti-rouilles, jantes alliages, ... Ouah. Parfait ! A moitié dans ces rêveries, Peck-O fut cependant attiré par le bruit d'un R2. Pensant sans doute retrouver son ami Den-I, il s'avança dans le corridor et
" ... Oh, mon dieu !, Monseigneur, c'est une erreur. Je ne vous ai pas vu ! ! ! " et GzaG, désintégré.
Un peu plus tard, dans les appartements prêtés pas Lando aux héros.
" Mais enfin, Solo, c'est pas possible que personne ne retrouve C6 ?
- Il doit être quelque part en train de discuter entre droïde. Ecoutes, Léolo, Lando travaille sur l'Aigle et nous a invités à dîner ce soir avec elle. Pas de panique, c'est des vacances.
- Je ne l'aime pas, c'est tout ". Ce qu'elle est jalouse, quand elle veut.
Chaufferie principale de l'usine à gaz. Pendant que les deux amants s'engueulaient sur la marche à suivre pendant leur séjour, Thiébaka, lui, cherchait à retrouver son jouet préféré qu'était le robot diplomate. C'est un peu par hasard qu'il le retrouva, sur le tapis roulant menant à l'incinérateur. D'un geste, il ramassa les morceaux de Peck-O : le torse, les deux bras, les deux jambes et cette foutue tête qui roule et glisse partout, nondidju !. Il mit les restes dans une caisse et essaya de récupérer la tête, alors que les employés, eux, jouaient au football avec.
" Ouuuu o uuuh ?
- kijli jlii kijli "
(Thiébaka sortant son deathlockdrum version laser lourd) " Ouuuuu uO Kraboum !
- Kijli jlii kijli "
" KRABOUM ".
Fin du match : Employés de l'incinérateur, 5 morts, Chowie : sauf ! Possession de la balle, ou de la tête, comme on veut, à celui qui reste. Il ne lui restait plus maintenant qu'à le remonter. Rapidement, il rejoint les autres avec le puzzle qu'il se devait de remonter.
Lando, arrivant dans les appartements de Solo.
" J'ai fait préparer un petit dîner pour vous tous. Tiens, votre droïde a un problème ?
- Mais non, mon amie Lando. Il va très bien ! "
Pendant le trajet qui séparait la salle à manger des apparts, l'hôte expliquait sa réussite et les 400 coups qu'ils firent ensemble, Solo et elle, au grand dam de Léolo, qui n'en revenait pas, d'ailleurs. Arrivés devant la salle à manger, Lando ouvrit la porte pour que les invités puissent entrer. En bout de table, Vador, un verre de Cherry en main.
Rapidement, Solo sortit son laser et tira sur le Chevalier Noir, qui les détourna de son autre main.
" Entrez. Le Cherry est formidable ". En lui, il se répétait " Hourra, j'en ai 4 d'un coup. Il me manque plus que l'avorton et j'ai la famille complète.
- Je suis désolée, il était là avant vous ".
" La Force, tu dois sentir en toi. La pierre, là-bas, soulèves là ... Bien ... Et le casier de briseurs,...
- Oh, Non, Mes amis sont prisonniers de Vador !
- Pas la concentration arrêter, ... Nooooon ! (Tous les éléments soulevés par la Force de Luke se sont écroulés. Par chance, aucune bouteille de briseur n'est cassée). Jamais un jedi tu feras !
- Miongua, je dois aller les délivrer.
- Enseignements incomplets. Pas prêt ... Si tu vas là-bas, une cible facile, pour Vador, tu seras
- Rignafout' ! C'est mes amis ", conclut Skywalker, qui déjà, remettait ses affaires et avait ordonné à Den-I de préparer le voyage.
" Ronny, c'est toi qui me l'a envoyé ! Tu m'as dit : grande recrue de choix, avec un pedigree,... ". Le Ronny, il se la jouait version " abonné absent ".
Dix minutes plus tard, Luke mettait les moteurs en route. En tête, trottait la dernière remarque de Miongua : " Jamais, la colère ne doit être tienne. Sinon, le côté obscur sera en toi ! ". Et il partit.
Village dans les nuages; salle de tortures n095.942.002. Mark Vador a chopé Solo pour un interrogatoire musclé.
" Qu'elle est la Spice woman qui a quitté le groupe par mésentente ?
- Qu'est-ce que j'en ai a foutre !
- Ah ! Mauvaise réponse. ... Choisis ta peine : une minute d'Olignès Peckdream, ou, une minute avec le robot-torture version ++ avec bâillon incorporé?
- Le robot, le robot ", insista Stéf-Han.
Et cela dura ainsi de suite pendant des heures. A sa sortie de la salle, Vador fut interpellé par Bora Phaëlet, cet hideux chasseur de prime.
" Vous savez, Vador, que ce rebelle vaut une grosse somme d'argent à mes yeux ?
- Ecoutez, nous allons philatéliser Solo pour que vous l'emmeniez chez Jracba. Si il meurt, l'Empire vous remboursera en douze mensualités sans frais avec acompte à la mort. "
" Oh, Non, les troupes de l'Empire ! Au secours, ... Non, pas le désintégrateur ! "
Ca se passe comme ça, avec les C6s. Thiébaka était en train de le reconstituer selon la bonne vieille recette du Mécano. C6, lui, replaçait en mémoire vive les événements qui le sacrifièrent à la cause rebelle. Déjà, le torse, la tête et les bras étaient remis en place. Survint Solo, porté par deux gardes.
" Oh, mon dieu , que vous ont-ils fait, mon chéri ? "
- Qui a quitté le groupe des Spice Girls par mésentente ?
- Bah, c'est facile !
- Râh !, un désintégrateur, vite ; même si il ne reste qu'une charge. ... Vador va me philatéliser.
- Oh, mon dieu. Est-ce que vous savez seulement qu'il n'y a qu'une chance sur 2514 de survivre à la philatélisation ?
- Deux charges, dans le laser, please. L'usage en sera rapide ! "
Lando. A ses côtés, Vador et ses hommes. A quelques mètres de là, les rebelles prisonniers et C6 accroché au dos de Chowie. Il y a tellement d'actions dans ce film que les acteurs n'ont même pas le temps de réparer les droïdes. Devant eux, un trou, avec une énorme enveloppe dans le fond; l'heure de la sentence était venue.
" Pour la dernière fois, Solo, où est Skywalker ?
- Je ne te dirai rien. De toutes façons, t'es juste un timbré ! "
Ce fut sans doute l'insulte de trop. Vador rentra dans une colère ... noire. Il ordonna d'un geste que l'on place Solo au fond du trou.
" Je vous rappelle, Vador, que personne n'a jamais survécu à ce traitement !
- Tant de sentimentalisme m'écoeurt. Lando, je vous croyais plus... homme. "
Et Solo fut emmené. Dans un mouvement rapide, Léolo se rapprocha de Stéf-Han et l'embrassa, comme pour lui dire adieu.
" Non mais ça va pas ? C'est déjà assez terrible avec la philatélisation que si maintenant on en rajoute, beurk !... "
Attaché dans le fond de ce trou, installé sur une enveloppe blanche, Solo se débattait quand soudain le poinçon tomba.
" Oh, non, Chowie. On peut pas la refaire ?. J'ai rien vu à cause de lui ! Je t'avais dit de te retourner ! "
Et Solo ressorti, scotché sur le coin supérieur droit de cette enveloppe, sur une couche de colle et sous une bande de Cellophane transparente. Au-dessus de l'ensemble, un cachet, marque du poinçon, indiquant l'heure et le jour.
" Ca, dans une salle à manger, mon dieu, ... Quel cachet !
- Ouais, ça fera date. Le cachet est là pour en témoigner !
- Le cachet de la poste fera foi !, ah, ah, ah,... "
Ce que Bora Phaëlet et Vador peuvent être comique quand ils le veulent ! Pendant que nos deux duettistes ricanaient sur la fin d'un Solo, Lando partit voir si l'opération s'était bien passée pour son ... ami. En s'approchant du timbre, elle entendit le timbre de voix de Solo lui susurrer :
" J'ai pas mal, j'ai pas mal ". Par chance, il survécut.
" Vador ? Permettez-moi de vous rappeler vos engagements sur cette station ?
- C'est une blague ! Je ne laisserai ici, vu votre entière et dévouée collaboration à ma réussite personnelle, qu'une petite garnison de 250 stormtroopers sur-armés, ... Et soyez heureuse que je ne change pas plus les termes du contrat ". On dirait qu'il cherche les mots qui blessent.
" Seigneur Vador, un vaisseau rebelle arrive à fond de balle vers la base en hurlant : " tenez bon, mes amis, j'arrive ! ".
- Chouette, c'est l'avorton qui rapplique. Préparez le poinçon et laissez-lui le champ libre jusqu'ici ".
Son arrivée fut fracassante. Encore en kimono d'exercice (il paraît que c'est l'uniforme jedi), Skywalker se dirigea à travers la base grâce à la Force.
" Maître Vador, croyez-vous que m'habiller en Princesse Léolo est une solution idéale ?
- Amiral Ark. Il nous fallait une chèvre pour attirer Skywalker jusque dans cette salle. Allez ! Criez. Et surtout, soyez convaincant. "
Alors commença la longue complainte de la chèvre et c'est aux cris de " Les pâtes sont servies " ou " Skywalker chéri, où es-tu ? " que l'Amiral Ark convaint le minable avorton de se diriger vers la salle de Vador. Et ce dernier arriva. Mark se la jouait limite " je pète un neurone, c'est la cerise sur le gâteau ". L'heure de la rencontre était venue.
Solo fut emmené par Bora Phaëlet vers son vaisseau en partance pour l'antre de Jracba. Léolo, Chowie et C6 furent emmené vers le vaisseau de Vador, contrairement aux ordres laissés à Lando. Celle-ci sentant le coup fourré, s'arrangea pour créer une embuscade. Elle signait là son entrée en rébellion. D'un coup rapide, l'escorte impériale des prisonniers rebelles fut désarmée par la milice du village dans les nuages. Tout aussi vite, Lando Christine-Ian donna son dernier ordre par interphone : " J'ordonne l'évacuation de la base car l'empire la prend sous son contrôle ". Il faut avouer que la panique s'empara de la population. Vador ne fait pas recette en tournée. Il ne restait pas grand chose à faire pour récupérer Solo, il fallait retrouver Bora Phaëlet et lui faire cracher sa cargaison mais arrivés sur l'astroport, Léolo, Chowie et Lando ne purent voir que le vaisseau s'en aller. C6, lui, ne vit que les stormtroopers qui les poursuivaient arrivés dans leur dos, même si lui était de face. La fuite vers l'Aigle Centenaire sembla être la seule issue.
Le combat faisait rage entre Vador et Luke. De multiples étincelles monochromes jaunes inondaient les combattants après chaque choc entre les deux sabres lasers. D'assauts en esquives et en contre-charges infructueuses, les deux hommes se retrouvèrent sur une passerelle. Sous eux, un bon kilomètre de vide.
Et puis, Luke, fatigué par le combat, s'élança, attaque, glissa, s'écroula et s'ébranla devant Vador, le Chevalier Noir. Heureux de cette occasion, Mark voulu lui trancher le bras mais il n'eut que le poignet. Skywalker était par terre, il gisait aux pieds de Vador qui, sachant sa victoire acquise, s'amusait à lui balancer des coups de pieds dans la tête et dans l'estomac. Du haut des tribunes, le public stormtroopien reconnu en son Chef le brillant combattant. Après quelques minutes de passage à tabac, Vador souleva le Jedi sans forces et le précipita dans le vide. " Victoire ", s'écria-t-il...
" Comment ça, coups illégaux sous la ceinture ? Vous vous moquez de moi ? Mais enfin, repasser la vidéo de sécurité et vous verrez que ma victoire est des plus... honnête ".
L'arbitre doutait, c'est vrai que Vador paraissait dans son droit mais c'était limite. Décision fut prise. On retrouve Skywalker, on le soigne et il recommence le combat... Inutile de vous dire que la décision fut sifflée.
Bref, on ramena ce pauvre Luke de là où on le retrouva. Il était pas beau à voir. Le plus triste, c'est qu'on ne retrouva pas le sabre-laser. Vador, de son côté, reconnu les difficultés que pouvaient avoir un adversaire désarmé face à lui mais les arbitres avaient prit la décision; tant pis pour Luke. On les replaça sur la plate-forme et sous eux, toujours ce kilomètres de vide... Rapidement, les deux combattants se remirent en position et tout aussi rapidement, Luke s'enfuit vers le bout de la plate-forme. Il s'accrocha d'un bras aux antennes radios qui émergeaient de la structure métallique. Vador baissa son arme, indiquant par là un je ne sais quoi de bonté.
" Skywalker, tu es très puissant. Ton destin est de détruire l'Empereur Sleiw. Viens avec moi du côté obscur de la force. Nos puissances combinées nous permettrons de diriger l'Univers et de mettre à mal l'Empereur. Enfin, je... Enfin, nous serons Maître de l'Univers et accessoirement du Club des Défis.
- Non, Je vous déteste. Ronny One m'avait prévenu. Comment pourrais-je faire confiance à celui qui tua mon père ?
- Luke ! ... C'est moi, ton père.
- Noooooooon ! " fut le dernier mot de Skywalker. Il préféra se laisser choir dans le vide plutôt de croire en ce que Vador lui racontait. Lentement donc, il se détacha de la structure et Vador le vit partir vers les profondeurs de la station spatiale.
" Que l'on prépare ma navette. Je n'ai plus rien à faire ici ".
Luke, lui, tombait et tombait encore, rebondissant sur les différentes parois qui l'amenèrent vers le vide-ordures du village dans les nuages. Un sas s'ouvrant sur un autre, qui s'ouvrit vers le vide. Dieu et le scénariste savent comment et par quel miracle Skywalker réussit à une main à attraper une antenne de télécommunication. Accroché là, il n'eut que c'est mots : " Jedi-phone-home ".
Léolo, à bord de l'Aigle :
" Il faut retourner là-bas, j'entends Luke m'appeler.
- Ouuu ouh ouhouuu ? (C'est ça !. Et les troupes impériales, c'est de la gnognotte ?) ".
Léolo, saisissant le laser lourd à double canon scié option lance-grenades à visée laser,
" J'ai dit : demi-tour, ou je me fais un manteau avec ta peau, Chowie ".
C'est que ca tourne court, un vaisseau rebelle. En deux temps, trois mouvements, ils repérèrent Luke sur son antenne et le récupérèrent. Maintenant seulement ils pouvaient fuir cette base, mais sans Solo, qui lui, partit vers d'autres cieux.
Vador, allongé sur le divan de son psychothérapeute, en connexion avec Sleiw :
" Ainsi donc, vous avez indiqué à Skywalker que vous étiez son père ?
- Oui, Mon Maître !. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Sous doute un relent de fibre paternel trop humain.
- Faites attention, Mark Vador, ce " trop humain " pourrait vous être fatal et vous emmener du côté éclairé de la Force... Vous êtes très bien comme vous êtes. Vous savez comme moi que le blanc ne vous va pas, ... Restez donc concentré sur votre mission : la destruction de la Rébellion et de cet ignoble avorton Skywalker. Vous avez marqué un point, je pense décisif, en congelant et en portant le contrebandier Solo près de Jracba. Bientôt, la rébellion ne sera plus qu'un souvenir.
- Bien, Mon Maître !
- Allez en paix et que le côté obscur de la Force soit avec vous. "
Ce qu'il y a de bien avec la vieillesse, c'est que cela rend sourd et Vador se souvint alors de ses remarques à Luke sur une association qu'ils auraient pu faire pour renverser Croûton Ier de son trône d'Empereur quand soudain, ... " Râh ! , Râh ! ". Vador étouffait, toussait, il y avait comme un manque d'air et réfléchit : " Et merde, il lit aussi dans les pensées, le Vieux ! ".
Vaisseau rebelle Moreno I. La princesse est là, à regarder par la fenêtre. Sous ses yeux, elle vit transformer son ami en timbre. Quel affreux sort. Pendant qu'elle se lamentait, un Docbot soignait Skywalker car oui, l'ordinateur est votre ami.
" Poignet en plastique en parfaite imitation main ? , préservatifs ?, piqûre ?
- Le poignet, c'est mieux ". Le reste, on verra plus tard, se dit-il.
A la radio, la mission de secours contre Jracba le Ut commençait. Lui seul, dans sa bienveillance pourrait écouter les requêtes rebelles. Mais ça, c'est une autre histoire.
L'auteur :
