Le retour du Jedi, c'est ravioli !

Un récit de Maître K

Outre les héros devenus classiquement connus pour ce troisième épisode, la foule hébétée aura reconnu:

Le majordome de Jracba - Angelo
L'dinseuse d'boutroul - Chatham
Mikrankor - Mike
Amiral Viels - Sherinford
Le droïde qui lit Nux - Vapula
Amiral Rebelle Chatkbar - Chatham

Mes excuses vont à:

La petite maison dans la prairie au coeur de ce drame spatial.
Les spice girls
Bill "Bug" Gates
Au site internet: asian girls//XXX/puppet for master.Jp
San fransisco 49ers
Tarzan
Les Bisounours
Mario Bros
Francis Cabrel
Warhammer 40,000K
Vanessa Mae
Astérix et Obélix
Fabrice W.
Agnès Dream (en concert près de chez vous quand il y a une panne d'électricité)
Les flamands (minorité honorable au sein de l'Europe)
le Wallon
Le néérlandais
PlayBoy
Star Trak Next Generation
l'ICDI
l'école de la petite chenevière
Jean-Michel Jarre
Hérold Flynn
Predator
Marks & Spencer
Les témoins de Géovah! (minorité honorable du dimanche matin)
Les danseuses du ventre
intel "inside"
les rousses
Wiels & Co (correcteur avec I-Mac)
Formule dé
L'erreur de type 32
Asmodée pour Elixir
Larousse (sur Windows 95)
Electrabel
Les bikers
Le club des défis et surtout son Vice-président, Monsieur K, pour son admirable savoir-faire
Moi
Vous
...et accessoirement, à Mr Georges Lucas, pour l'idée de ce désastre scriptural. Il ira loin, ce gars-là.


In-extenso

"Quoi ? Mais comment je fais, moi, maintenant, si on vire mes acteurs et actrices sans me prévenir ?". Christian était en effet ennuyé. "Maman" avait quitté le tournage. Sherinford, compatissant devant la lourde tâche préparatoire à la réalisation du 3ième volet capital pour l'histoire des oeuvres romancées et de la trilogie, n'y pouvait rien. Un différent entre elle et Marc l'avait fait fuir du plateau. Dans le long silence qui suivit, on pouvait entendre le bouillonnement du cerveau krakraïen, et puis, soudain : "La vengeance, bien sanglante. Voilà de quoi maintenir le lecteur en haleine".

"Krakra, t'es génial !" (NDLR : c'est vrai !)

"C'est vrai !" (NDLR : quand je vous le disais !).

Pour qu'elle ressorte avec Marc, un coup de téléphone, une supplication verbale de Fabrice (Christian ne s'y abaissera jamais pour une "européenne "), une augmentation de répliques et quelques vaines promesses plus tard, le "oui " maternellement féminin sortait du cornet. Que n'était-on pas prêt à faire pour figurer dans ce récit ! L'aventure pouvait enfin commencer et l'écrit vint.


Le retour du Jedi, c'est ravioli !

Chapitre XII
Après la pâtée
sur Hot, les rebelles
furent acculés aux quatre
coins de l'Univers par un Vador
à la limite de la surchauffe neuronale.
Il en avait "scotché" un chez Jracba, les autres
devaient suivre. Pendant ce temps, le grand programmateur
universel impérial Gates poussait une nouvelle version de Windows 20 001 NT
plus package Euro
et Mario Bros construisait une nouvelle Lune Noire (qui, pour les
circonstances du film et dans un souci de modernité accrue s'appelle dorénavant Etoile de la Mort
qui Tue
) pour détruire ce qui restait de bases rebelles (et j'em... ceux qui disent que c'est le même scénario
que dans le premier volet; Na !). Vador voulait Skywalker et lui avoir fait croire qu'il était son père, c'était fort et
pas dans le premier épisode ! Enfin, Charles Ingals trouvera-t-il du boulot à Walnetgrove ??? ...............................

GENERIQUE.

L'étoile de la Mort qui Tue en construction, au loin. En approche rapide, le vaisseau amiral Spice girls & Vador's boys. Dans un dérapage presque contrôlé, le croiseur lourd s'arrêta à quelques encablures de ce satellite aux funestes objectifs. De ses flancs s'échappe une navette de reconnaissance en direction de l'Etoile.

" Nous envoyons le signal de reconnaissance ", et après quelques secondes, l'autorisation d'arrimage était lancée.

Dans cette navette, Vador et un pilote, rôle insignifiant dans cet épisode. Lentement, le vaisseau de type reconnaissance arriva sur l'esplanade d'envol, pour la cause, et dans ce cas-ci, d'atterrissage.

Accueilli par une petite garnison et le commandant Viels ; ils firent les honneurs à cet envoyé de l'Empereur.

"Vador, vous ici, mais quel plaisir !
- Assez de balivernes, Viels. Je suis ici pour m'assurez que vous tiendrez bien vos délais de construction. Votre vision optimiste effraie l'Empereur et moi-même.
- M'enfin, Saigneur Vador, les équipes travaillent jour et nuit pour tenir les délais. Il me faut plus d'hommes.
- Peut-être trouverais-je les mots qui inciteront vos hommes à redoubler d'efforts. En ce qui concerne vos remarques sur le manque d'effectifs, consignez-les. Vous pourrez en faire part vous-même à l'Empereur Sleiw quand ce dernier arrivera.
- Et quand ?
- Cela dépendra principalement du retard des trains ou non dans la Confédération Belgicienne.
- Ah !, vous m'aviez fait peur un moment. Ca va, on a le temps. "


Désert désertique et chaud. Brillant de milles feux, réfléchissant les rayons comme deux boules disco, R2 Den-I et C6 Peck-O se dirigent vers l'objectif de leur mission.

"Ne me dit pas que cela ne t'inquiètes pas de savoir que Thiébaka et Christine-Ian sont partis chez Jracba, là où nous allons, et qu'ils ne soient jamais revenus.
- Rtuu tiuouiit pout pout ! (T'as pas fini, poule mouillée !)
- Tas de boulons ! Si au moins tu me disais le message qu'on a à délivrer, hmm. Même pas capable de le faire, Hein ?
- Routittoutrouiri prit tut ut toi !
- Comment ça, Maître Luke t'as dit que si je le savais je m'enfuirais ! Saches, mon vieux R2, qu'un C6 ne s'enfuit jamais, ... Enfin, presque jamais."

Et ils marchèrent, marchèrent et marchèrent encore et toujours et toujours et encore ( Et ça continue, encore et encore, c'est que le début, d'accord, d'accord...). Ils arrivèrent enfin devant la porte de l'Antre de Jracba le Ut; une lourde porte de bronze et de métal.

"Tu vois bien, R2, qu'il n'y a personne ! C'est certainement abandonné. Rentrons dire à Maître Luke qu'il n'y a rien.
- Put ptut puuu ut !
- Bon, d'accord, je veux bien frapper, mais c'est uniquement pour te montrer à quel point tu te trompes. (TOC, TOC très léger sur une lourde porte)... Voilà, t'es content. Tu passes pour un idiot auprès d'un nombreux lectorat, à présent. Rentrons que je te dit. "

Juste au moment où ils tournèrent les talons, un-oeil-au-bout-d'un-ressort-hydraulique sortit d'une cache dissimulée dans cette lourde porte.

"Wouat is dat vor en saqouai ? nit paraplu en tai moins d'géovah !"

Surpris par l'accent volontairement vulgaire et le phrasé biscornu, C6 hésita un moment.

"R toué Den-I en C zesse Peck-O. we aiben en hafspac mait me nerf Jracba de Ut.
- Sa est une foitof !", et la lourde porte s'ouvrit, coinçant l'oeil-au-bout-du-ressort-hydraulique dans le rocher. "Verdom !".

La vision qui s'offrirent à nos deux vaillant droïdes était celle d'un long corridor sombre et humide. Den-I, n'écoutant que son courage, poussait dans le dos un C-6 vachement pas rassuré. A mi-longueur, un lourd bruit de lourde porte se refermant derrière eux fit perler une sueur froide sur leurs circuits imprimés. Face à eux, un homme bien comme il faut, leur dit : "Résidence Le Ut, ah oui hein ! Ch'uis son homme de main, ah oui hein ! Qu'est qu'y a pour vot'service, ah oui hein ! ?
- Rtuut ouioooiu r eur ? 
- Nous sommes envoyés par Luke Skywalker, Chevalier Jedi. Nous avons un message pour votre maître et un cadeau. Quel cadeau, R2 ?
- Tuuuto touioi !
- Je sais, je sais, si on ne me l'a pas dit, c'est parce que je pourrais essayer de fuir. Je crains comprendre. Gloups."

Et le majordome les laissa entrer plus profondément dans l'antre pour offrir le message, et surtout le cadeau. Ce pauvre majordome espérait peut-être une nouvelle salle de bain, lui qui utilisait depuis longtemps sa machine à café comme telle.

Les droïdes arrivèrent dans une grande pièce, à gauche, un harem de jeunes filles asiatiques, spécialement commandées via internet (sans passer par internet explorer, car Bill a perdu son procès !!!) sur le site : "asian girls// XXX / puppet for Master.jp". A droite, sur son trône de granit, une grosse limace gluante gisait dans un profond sommeil, un T-shirt à mites "red heat forever" sur le torse et une casquette des San Fransisco 49ers sur le crâne. Rapidement, le majordome s'approcha du Maître. Un léger mot le réveilla, lui, ainsi que l'assemblée. Réveillée également Chatham, en slip noir en dentelle; la danseuse du ventre préférée de Jracba.

"Sin nondidju ! Ses né possib d'fer une siest ro-si !", inaugura Jracba.
"Bien le bonjour, Grand Jracba le Ut. Nous sommes envoyés par le chevalier Jedi Skywalker pour te délivrer le message suivant. Bon, dépêches-toi, R2 et allons nous en !"

Den-I brancha alors son projecteur holographique sur le centre de la salle. Apparut enfin Luke, de noir vêtu. "Mes respects, Seigneur le Ut. Je me nomme Luke Skywalker, chevalier Jedi depuis peu. Je vous demande poliment de me rendre Stéph han Solo. En fait, t'as pas le choix. Tu me rends le prisonnier ou je t'explose ta tronche de cake ! Cependant, pour des raisons scénaristiques obscures, je te laisse les deux droïdes comme cadeaux. Tu le laches, Solo !"

Un silence pénétra dans la pièce. L'assemblée attendait la réponse cinglante du Limaceau Haineux.
"Cè né èn tapet en bur qui fait la loi rossi ! Carbonit Solo, idée déco. Au gnouf, les robots à Luke !" Quelle cruelle cruauté !


Pièce glauque, teintée de gris et de bruns. Derrière un pupitre, un droïde protocole enregistre les arrivées, tout en feuilletant un magazine de fesses. Il lit Nux! ! ! (je reconnais, il est difficile à placer !) :

" Heu Oui Heu ! C'est deux droïdes pour nous tout ça ! T'es un robot traducteur, toi !
- Mon nom est C6 PECK-O et je pratique en effet 6 millions de formes de communications
- Ah Oui Heu Oui Heu En fichier IDQ sous adaptation JSP en format CPT ?
- M'enfin, je suis évolué ! Un fichier ETR de IDQ transmuté en vision DLI avec variante DREI. Comme déjà dit, on est jamais assez prudent.
- Ca tombe bien, on va justement désintégrer le précédent traducteur !
- Désint... ? Oh mon dieu (Déité Linux) ! Il désintègre DELF-IN ... (et que le lecteur arrête de sourire de cette manière ! ! !)
- Heu Oui Heu Et lui ?
- Rtouiooo tuio tu !
- Heu Oui Heu Bagareur Hein ? T'iras servir le café sur la Barge à Jracba ! (Le droïde qui lit Nux n'a pas le programme Complete Grammar V. 2.0 mais bien la version bêta du susdit programme)" Mon dieu quelle histoire pour arriver à caser tous les aventuriers ou presque dans l'antre de Jracba le Ut.


Retour dans le hall d'entrée de Jracba. Un, non deux coups de laser se firent entendre et un grognement sourd. Arrivent, avec fracas, un chasseur de primes et Thiébaka, enchaîné et menoté. Et après ça, il dira encore qu'il n'aime pas les films de gladiateurs ! ! !.

" Et kokwé sis rossi ! On rint' dèm baraq com dèzin moulin ! Et Ki sè M nom rolà !
- Djogo Djogo (NDT : Djogo Djogo)
- Ya des jourainssi !  Ca sin né l'piège. Inda ré qui s'pas pendant des lustres et d'in cou, c'te présent un bocson...
- Aïe ève for yu tis rebel coled Thiébaka. Fiftifaïeve towsend Euros.
- Cinkant'cink mil. Cè né bon marché !
- Aïe put tis ril fan tastik Playboy special Asi wiz Vanessa Mae niude !
- Apoil ?... O.K., toplà ! "

C'est ainsi que Thiébaka fit son entrée dans ce triptyque littéraire. Quand au mercenaire, il fut gracieusement invité à séjourner chez le Limaceau. Au loin, par un jeu de travelling de caméra, on aperçoit Christin-Ian, les armes à la main, parmi la garde rapprochée de le Ut et là, l'espoir revit et on tient le public en haleine car ça sent le piège; et c'est bon pour le rythme du récit.

Il n'empêche que le public apprécia cette remarque pleine de bon sens de sieur le Ut et sur un simple geste, la piste de danse se remplit, tout comme le stage, du groupe Olignès Peckdream. Le groupe était composé de deux martiens instrumentistes très ressemblant (bien que l'un buvait beaucoup plus que l'autre) et d'une martienne choriste, limite baisable. Le public était en haleine, enfin un concert de ce groupe mythique. D'un geste précis, PecOli Elsvier (celui qui buvait moins) sortit sa prise mâle pour l'enfoncer dans la femelle (pas celle qui chante !) et ... GZAG ! panne de courant.

" Sin non didju ! cèko lè plomqu'on pèté ! ", hurla Jracba en frappant son trône.

Il le martelait tellement que sans s'en rendre compte, il enclencha le bouton ouvrant la trappe à ses pieds. Tombèrent d'un étage, Chatham, qui jouait avec un pistolet à fléchettes, et un gros flamoutch de l'entrée.

" inda ré qui va sis rossi ! m'dinseuse d'boutroul s'cas avec un flamoutch ! "

Le problème de l'étage d'en dessous, c'est l'actuel locataire. Un appétit vorace et une folle envie de sortir de son trou, le Mikrankor, bête immonde, pouvait se définir de la sorte.

Le flamoutch essaya de s'en sortir, sous les yeux de ses congénères en sécurité. Chatham, elle, terrorisée, attendait d'être dévorée en hurlant; comme si elle pensait que quelqu'un allait la sortir des griffes du monstre. Pas fous ! Bref, en quelques instants, la carrière de Chatham pris un tour digestif et celle du flamoutch aussi. Mais avec quoi il allait s'amuser, lui, maintenant ?


La nuit, bien que cette dernière soit assez difficile à définir dans la pénombre de l'antre devenue célèbre aux yeux des lecteurs. Le mercenaire, l'immonde chasseur de primes entre dans la pièce assoupie. Au fond, Stéf-Han Solo sentait doucement venir la crampe, lui qui était timbré depuis près de 5 à 6 pages de récit maintenant. Le mercenaire rentra dans l'alcôve timbrée et sortit de sa tunique un poêlon, un réchaud, une petite bouteille d'eau et une bonbonne de gaz de camping. Lentement, elle installa sans bruit le réchaud et commença à faire de la vapeur pour décoller le timbre de la surface et ainsi sauver le rebelle. Stéf-Han, lui, sentait comme quelque chose qui cuisait à ses pieds. Lentement, l'opération se déroula et centimètre après centimètre, Solo finit par pouvoir bouger une et puis, toutes les parties de son corps. Le chasseur de prime réussit à décoller Solo de l'enveloppe, il était " détimbré ".

" Djogo Djogo.
- Qui, Qui êtes-vous ? Oh, mon dieu, je ne vois plus rien ! ! !
- Laissez quelques instants vos yeux se reposer. Et puis, grand canaillou, vous me reconnaissez ?
- Léolo ?
- Comment je pouvais laisser un type avec une aussi grosse... langue, ... seul, dans l'espace ".

Et puis, comme un bruit, un rideau qui tombe et un rire gras, celui d'un Jracba.

" Jracba, ne commettez pas une bêtise ! Vous allez perdre une fortune si vous voulez pas que je vous rembourse. Déjà que je vous en veux toute votre vie pour ce collage forcé ! !
- Rignafout detoi Solo ! Sasra le Vergéan d'sable et la pouletta Solo, en désabillé à m'pieds ! ! !

Aussi tôt dit, aussi tôt fait. Lolo enchaînée à Jracba et Solo emmené dans la prison où il retrouve un Thiébaka en mal de gladiateurs.


La porte d'entrée de monsieur Le Ut s'ouvre sur un homme en cape noire. Angelo, fidèle compagnon, bravant les dangers, resta dans son coin et laissa l'inconnu se diriger vers la salle du trône du Limaceau Haineux. Le personnel de maison de qualité est de plus en plus difficile à trouver. L'homme en cape arriva jusqu'au devant de Jracba, assoupi et devant Léolo, en déshabillé noir en dentelle.

" Kèski yako ? Ha ! Jedaïe knight ! ! !
- Seigneur le Ut, je viens vous délivrez le message suivant : Vous rendez la liberté à mes amis et moi-même ou vous mourrez !
- Gènséré avec tè pou voirs Jèdaïe ! Kékrétin M'nom rolà. Sa tchès è surun trap èn In vé ré ! " dit-il en appuyant sur le bouton du trône et hop, un jedi à la trappe. Nouvel épisode du Mikrankor mais là, un dénouement différent (quel briseur de suspens ! !)


" Oh, Hé ! y'a quelqu'un ? " commença un Luke peu rassuré. Il avait bien imaginé un plan mais il ne pensait pas qu'il était si nul que ça. Rien n'allait comme prévu. " Où est le piège ? ", et là, une lourde porte s'ouvrit sur le Mikrankor, encore plus immonde et affreux que d'habitude. " OK ! Ne me dites pas ce que c'est, je crois avoir trouvé le piège ! "

Mike avançait dans la pièce à la recherche de sa pitence mais Luke comprit qu'il avait l'intelligence et la rapidité pour lui. Ainsi, quand Mike l'attrappa, le chevalier Jedi lui gratta les dessous de bras pour le faire rire. Il gagnait du temps face à un adversaire coriace mais comment tuer ce type (l'écrivain veut dire ce monstre, évidemment !). Et puis là, lumière divine d'un scénar à rebondissements. Luke plongea sur le sol, trouva le pistolet à fléchettes laissé par " digest chatham " et PAF !, un coup entre les deux yeux. Mike devait s'avouer vaincu !.

Le silence fut lourd et l'assemblée d'un seul homme se mit à hurler : " L'ver géan !, l'ver géan ! ". Jracba leur accorda ce plaisir. Tous allèrent être emmenés vers le Ver Géant des Sables demain matin. Fun !


Lendemain matin, bien que la matinée était déjà bien avancée. Les deux navettes arrivaient maintenant vers le ver géant des sables. D'un côté, le cabriolet coupé sport spécial familial de Jracba : un trône, la Cour, Léolo à ses pieds, en déshabillé noir voluptueux , sa garde rapprochée et les nombreux serviteurs. Et encore, ici je ne vous explique pas les bagages ! A son bord aussi, les deux droïdes héros de ce récit épique. R2, dans une tâche de barman, et C6, au côté du Maître des lieux, moi, enfin, ... le grand Jracba.

Sur l'autre navette, de plus petite taille, il y avait Luke, Stéf , Christine-Ian, Thiébaka, les autres quoi ! !

D'en face venaient les dernières remarques avant la sanction du ver des sables :
" Féplu l'malin l'mec en bur ! Tchatches ta perte ! Avoues et talavie sauf !. ... Solo ! Cht'rapèl qu'tas chouravé l'verdine Aigl' centnaire ? "

Et C6 de traduire :

" Mon bien aimé Maître et Plus si affinités demande des aveux du Chevalier Jedi et me fait indiquer que Monsieur Solo a volé le véhicule titré aigle centenaire à mon bien Aimé Maître ! Avouez et vous aurez la vie sauve.
- Tu vas dire à cette Limace baveuse que personne n'avouera rien qu'il n'a pas intérêt à pôser un mandibule crasseux sur ma Volvo !
- Non, Moi j'avoue mes fautes ! ", s'écria Luke, " Je voulais pas faire ce scénar mais c'est le réalisateur qui voulait et puis, moi, je voulais juste devenir pilote et...
- Luke, t'es un héros, bordel ! Ressaisis-toi un peu, de millions de lecteurs te contemplent.

Et un rire gras se fit entendre. Il les avait trahis une fois de plus. Le jedi qui avoua ses fautes fut ordonné de se jeter en premier dans le ver des sables.

" Ah ! Ah ! Jracba, ceci sera ta dernière trahison. L'enseignement Jedi m'avait prédi ta réaction. J'vais te crever, ordure ! " Et là, c'était comme si Luke devenait Berserk. Il hurla, désarma le premier garde, un deuxième, un troisième et demanda à R2, qui avait quitté son poste de barman pour gagner le pont du navire , de lui envoyer son sabre laser. C'est ici que le lecteur comprend la finesse du plan des rebelles.

De son côté, Thiébaka écartela le garde qui se trouvait devant lui sous le falacieux prétexte qu'il lui écrasait le pied depuis tantôt et qu'il a horreur de ça ! Stéf-Han Solo, lui, à demi-aveugle par le cachetage du timbre, errait sans trop savoir ce qui se passait. Chaque victime tombait dans la gueule du ver, qui se rassasiait sec pour quelques millénaires.

Léolo, dans la barge, prit les chaînes qui la maintenait à Sieur le Ut pour l'étrangler par derrière. Cette prise érotico-masochiste tendance Pabo-gladiateur commença à faire souffrir Jracba qui y sentait pourtant un plaisir sadique avec le frétillement de la petite queue de son costume de latex. Elle, elle tirait encore un peu plus et maillon après maillon, Léolo sentait la délivrance proche. Jracba, lui, éructait de dernier souffle en dernier souffle, sentant sa mort proche. Il comprenait son erreur maintenant d'avoir voulu mettre Léolo en déshabillé noir alors qu'elle préfère le rouge ! ! ! Et puis, Le Ut cracha un dernier souffle, il tendait le poing fermé, le majeur tendu vers celle qui se libérait. Un dernier frétillement de la queue et le silence se fit. Jracba le Ut passait de vie à trépas. (minute de silence)

Bora Phaëlet, lui, enclencha ses rétrofusées pour passer de la barge de feu Jracba à la navette des rebelles. Arrivant sur celle-ci, l'oeil vif de Bora comprit que son heure était venue. Longtemps un Stéf-Han attendit ce moment où la vengence du jeu de Go se fit sentir. Un coup de laser et pan, dans la turbine gauche du réacteur dorsal. Bora partit en faisant 3 loopings, 2 saltos contrôlés et un pas du tout pour s'écraser faca à face avec un mendibule de Ver Géant des Sables. Là, le caméraman perçut l'oeil glauque de l'acteur ne sachant pas encore que son rôle a été vachement écourté et le : " J'aurai ma revanche ! ! ! " hurlé comme un possédé avant de devenir un zakouska à Lombric Géant.


La navette des rebelles, Luke part chercher Léolo sur la barge pendant que Christine-Ian fait l'intéressante en plongeant rejoindre ou presque le susdit Lombric, accrochée à une branche traînant là comme par miracle. C'est un Thiébaka soutenant un aveugle Solo qui s'occupèrent de la sauver.

" Tu m'as dit que tu n'y voyais rien, Stéf...
- T'occupes !. T'as confiance oui ou merde ", insista-t-il en empoignant un laser tombé là sur la navette.

" Non, non ! Un peu plus à gauche...
- Bzuii ", fit le laser

" AAAAAAAAAh ! ", hurla Christine. " Mais qu'il est con, c'gamin. C'est ma jambe que t'as touché ! ! !
- Arrêtes de bouger ! ! !
- Bzuii " (je fais moins bien le bruit de laser que Brett celui des portes ! ! !) et cette fois-ci, Lando Christine-Ian fut dégagée des mandibules du monstre.

Et comme la magie du cinéma est bien faite, c'est à ce moment-là que Skywalker, soutenant une Léolo en déshabillé rouge (qui, c'est vrai, lui va beaucoup mieux!!!), se décida de rejoindre la plus petite des navettes. Les héros étaient tous sauvés, les droïdes s'étant jetés dans le sable dès les premiers coups de laser ("pour être un observateur attentif de la situation", déclara un C6 ulcéré par la violence intrinsecte de ces quelques dernières pages) .

Bref, tout est bien dans le meilleur des mondes. Le bien a encore gagné, c'est lassant et quand Vador apprendra cela, il criera certainement encore. Fin de l'épisode Jracba.


Un chasseur Aile-X et l'Aigle Centenaire sur un fond d'espace. De nouveau, des "au revoir" entre R2-Skywalker et les autres. Notre jeune héros fougueux tient à tenir ses promesses. Les rebelles, eux, commençaient leurs regroupements dans le système D pendant que Luke, lui, partait dire un bonjour amical dans le système Da Koté.


Marais innombrables de la seule planète habitée du système Da Koté. Un lieu bien connu maintenant des fidèles lecteurs et c'est un plan accueillant de la hutte de Miongua qui se forme devant leurs yeux ébahis.  Luke se trouvait à côté de son maître qui lui, comme à son habitude, se trouvait à côté de son bac de breezers.

" Alors, hein ? Ch't'avais dis que je reviendrais ! Hein ? 
- Trop tard il est ! 
- Quoi ? comment ça ? Non mais je me suis pas tapé 200.000 bornes pour m'entendre dire que je suis en retard !
- Trop fougueux, tu es ! Trop vieux, je suis pour un élève comme toi.
- Mais non, t'es pas vieux. Dans le script, ils disent que t'as ... 800 ans ? Ouais, effectivement, c'est plus vraiment jeune, tout ça !
- Malade, je suis et la mort arrive chaque seconde un peu plus. Luke, ... Luke, tu dois savoir qu'il y a un autre... un autre...
- Un autre quoi, Maître,
- Un autre ... Sky, Skywalker !
- Ben oui, mon père ! Il me la déjà dit. Tu parles d'un scoop !
- Non, Un autre chevalier...jedi !
- Oh, non ! Ne me dites pas qu'il y a encore un épisode après ! ! !
- Une fille, ta soeur, connard ! " lacha-t-il dans un dernier souffle, les yeux clôts déjà par la mort d'Ingmar Bergman. Et un mort de plus, un !

Luke était désepéré. Il devait maintenant combattre son père, mais ne pouvait s'y résoudre. Il insistait souvent qu'il y avait quelque chose encore de bon en lui et maintenant, c'est son maître qui mourait. Surtout, qui était cette fille dont Miongua lui parlait ? Thiébaka ? C'est vrai que sous les poils du costume, c'était difficile à deviner ! Non, une soeur, il a dit. Bref, un indice qui me donnera une bonne raison d'écumer les différents couvents de l'espace !

Mais d'abord, la suite du récit et en route vers la base rebelle pour établir le plan d'attaque de la L'Etoile-De-La-Mort-Qui-Tue ! Fin de l'épisode Miongua.


Salle de réunion de la base rebelle hyper-secrète. Un tas de figurants en train de discuter entre eux et puis, le silence se fit, comme pour marquer l'instant important du dévoilement du plan rebelle de la destructin de l'ennemi. L'amiral Chatkbar s'avança sur l'estrade et entama l'explication. Et ce tic nerveux du bassin qui lui faisait ressembler à une danseuse du ventre...

" L'Empire a commis une erreur, à nous d'en profiter. Plusieurs espions Krakraian sont morts pour avoir trahi l'ennemi et nous ont apportés les plans de la base de l'Etoile de la Mort qui Tue. Le plan est celui-ci : la flotte se regroupe et fait du bruit pendant qu'un petit groupe de chasseurs s'infiltrent dans la structure pour y faire exploser le générateur de la base. Un peu comme si Electrabel venait couper l'compteur à coups de M-60. Le général Christine-Ian prendra le commandement de la flotille d'assaut. Cependant, la base est protégée par un énorme champ magnétique qui lui est envoyé depuis la planète forestière d'Ondor. Un petit groupe de fantassins partiront vers cette destination pour y désactiver le champ magnétique. Le général Solo a accepté cette mission. Il y a plus, cependant... L'empereur Sleiw se trouve actuellement sur l'Etoile. Sa mort marquerait un coup d'arrêt brutal aux vélléités de l'Empire. Nous devons croire en notre victoire. " Et puis, les hourras de joie, un délire psychédélique, ... Et dans ce chahut, Luke qui revient vers ses amis, un décès en tête, un complexe d'Oedipe à régler.


" Alors, j'ai ta promesse ? Tu ne feras pas une griffe sur ma Volvo ?
- Je t'ai dit que j'avais mon permis, non ? 
- Ouais, mais fais gaffe, la première est un peu difficile à passer et puis, en vitesse lumière, le moteur fait comme un bruit... 
- Tu vas t'en aller, vieux pirate. T'as une mission sur Ondor ! " insista Christine, promue capitaine de l'Aigle Centenaire, tandis que Solo, Luke, Léolo, Thiébaka et les deux droïdes partent vers leur mission en navette impériale précédemment volée.

A son poste de conducteur, Solo entamme les derniers préparatifs

" Wooowo woo ! 
- Je sais, Thiébaka, qu'il n'y a pas de bar dans cette navette. Si tu veux mon avis, l'Empire n'a jamais pensé aux wookies pour leurs vaisseaux ! 
- Woo wooooo wo... snirf ! "


Les ordres de Vador étaient simples. Mettre la flotte de croiseurs derrière la planète d'Ondor, attendre l'arrivée des rebelles et balancer la sauce. Ce qui n'était pas prévu, c'était cette étrange sensation à l'approche d'une navette impériale à destination d'Ondor.

" Navette Impériale à destination d'Ondor ", commença Solo à son interlocuteur impérial. Les aventuriers allaient savoir si les renseignements donnés par les traîtres krakraians valaient la peine. Luke sentait son père, sur le vaisseau amiral impérial qu'il croisait.

"  Je savais que je ne devais pas venir. Je met en danger cette mission ", et puis, en hurlant, " On va tous mourir ! ! ! 
- Putain ! ! ! Qu'on me remette au frigo ! ! ! " en soupirant Stéphane

Vador, sachant là la signature de son " fils ", décida d'aller lui aussi sur la lune forestière, histoire de faire du petit bois de son adversaire.

En fait, il faut que je vous dise, même si c'est un peu confus, que les traîtres krakraians ont en fait trahis les rebelles en leurs donnant des plans conçus par Sleiw, dans le but de détruire les Rebelles. Ce qui n'était pas prévu, c'est que les krakraian furent à leur tour trahis par Sleiw qui ne paya pas ce qui était prévu initialement.


Lune forestière d'Ondor. Entre les arbres géants, les rebelles recherchent le générateur du champ magnétique. R2, le radar au vent, insista un moment sur le fait qu'au troisième bouleau, on aurait dû tourner à gauche, et que l'on se perdait en continuant sur ce chemin. Stéphane, lui, savait intérieurement qu'ils étaient perdus, mais comment pourrait-il leur avouer sans perdre la face ?

Au loin, on entendait le cri de la jungle: " Ooooioio ioioooooooh !"

Ils marchèrent donc une après-midi entière à errer dans ce temple de l'écologie qu'était Ondor. Solo hésitait toujours sur la manière de leur dire le pourquoi ils étaient perdus et puis, soudain, il y eut comme un bruit, un bruit impérial. Cachés à moitié, un biker impérial s'était arrêté avec son compagnon pour soulager un besoin, ma foi, naturel. Solo eut l'idée de piquer les motos et d'ainsi regagner le temps perdus en trajectoires pédestres mal contrôlées. Thiébaka d'un côté, lui de l'autre et PAF, plus de bikers.

Le problème des plans simples, c'est qu'ils ont tendances à se compliquer plus rapidement que prévus. En effet, Solo marcha sur une branche, ce qui lui fit dire qu'il grossissait à cause des pâtes à la carbonara du buffet du tournage. Thiébaka ne put récupérer la sauce et bien que un des motards fut K.O. rapidement par le poing et la volonté de Solo, l'autre s'échappa. Pas pour longtemps, Léolo sortit son laser et un coup direct dans le réservoir fit exploser l'autre biker. Là où le truc est plus vicieux, c'est qu'il y avait deux autres bikers qui mataient le biker urineur (ça a des moeurs douteuses, un biker ! ! !). S'engage dès lors une folle poursuite entre les deux susdits motards et le couple Skywalker & Léolo (une sorte de formule Dé pour moto). Les autres ? Ils font une pause pendant que Solo essaie de retrouver les dents semées pendant le combat.


" Je ne reconnais plus personne, en Harley Davidson... ", hurlait Léolo à la poursuite d'un des fuyards, Luke accroché à elle. Quelques jeux de freins dans les virages à deux arrêts, d'accélérations et bientôt ils arrivèrent aux côtés d'un motard impérial. Là, plein de bravoure, Luke poussa un : " BOUH ! " effrayant qui mit le figurant hors de lui, mais surtout hors de la moto. Luke la prit et voilà nos rebelles en surnombre. Bagarre et lasers, dérappages et glissades tonitruantes pour un résultat final des rebelles vainqueurs aux points de carrosseries. Luke partit vers les amis rebelles. Et Léolo, où qu'elle est, Léolo ?


Durant la poursuite, elle s'était emmêlée les doigts dans les vitesses et sortit de piste (ayant perdu son dernier point de tenue de route !). Assomée, elle fut réveillée par une bestiole poilue avec un gros coeur sur le ventre. Les bisounours entrent dans le récit.

" Mais c'est mon groschéri chéri ?
- Bidou... Ouagah Bidou ! !
- T'as faim ?
- Bidou... Ouagah Miam miam Bidou !
- Ouais, et ben, si tu me trouves deux casseroles, des lardons et des féculents, j'irais bien jusqu'à faire des space carbonara!" 

Et la mignonne petite boule de poils avec son gros coeur sur le bide l'entraîna vers son village, seul bastion de résistance face à l'occupant impérial. En fait, le petit village résistait toujours à l'envahisseur mais, pour contrer tout véléités de la part des Bisounours, Sleiw avait fait construire 4 camps retranchés autour du village (laudanum, petibonum, aquarium, babaorum). Voilà le décor planté.

Au loin, on entendait le cri de la jungle: " Ooooioio ioioooooooh !"

" Le mot de passe ? ", s'écria Solo aux aguêts
" Sherinford sera toujours le président du Klub des Défis ! ! ! ", entonna Luke, de retour parmi ses amis.

Rapidement, ils recherchèrent après la princesse mais ne retrouvèrent qu'un casque de moto et les cendres fumantes d'une Harley. Cela ne voulait rien dire, mais R2 dut quand même ajouter qu'il n'y avait pas de signe de vie sur ses scanners (ce qui me fait dire que Linux n'est pas le meilleur système d'exploitation puisqu'il lui est impossible de savoir ce que de nombreux lecteurs ont déjà lu avant!!!)

En parlant de truc fumant, Thiébaka renifla une odeur de bestiole faisandée, un déjeuner laissé là par des touristes peu écologistes. Il s'en approcha, les autres suivirent et à peine Thiébaka eut-il touché la bidoche qu'un filet se redressa et fit prisonnier, à 5 mètres de hauteur, parmi les arbres, nos amis héros .

" J'te jure. Si après tout ça, je ne te transforme pas en descente de lit, on pourra dire que j'ai été bon ! ! C'est pas parce que la cuisinière du groupe est partie que tu dois te rabattre sur tout ce qui passe!!!", invectiva Solo.

R2 réfléchissait à comment sortir et enclencha le fichier évasion V 1.02 qui consistait en une scie électrique sur ce filet de chanvre tressé. Luke pensait qu'on pourrait fumer ledit chanvre, que ce serait cool, vachement planant, mais long, très long.

En deux coups de cuillères à pot, nos héros furent libérés alors même que C6 terminait d'établir qu'il y avait 100 chances sur 100 de s'en sortir. Il avait raison et CRAC, le filet céda et nos héros retombèrent parmi les fougères de la forêt sans âge. Super, les week-ends à la campagne !


Luke fut le premier à sortir la tête hors des fougères et des hautes herbes, pour rapidement se rendre compte que le groupe était entouré d'une nuée de Bisounours en peinture de guerre. Solo, en voyant les lances de bois et de silex ria un bon coup jusqu'au moment où l'un des assiégeurs le piqua au bras. Luke dut calmer le jeu sinon, connaissant Stéf, il sortira son porte-missile balistique de poche et réglera le problème. "J'vais leur faire une coupe à la Kojak", comme il disait ! ! ! Et puis, le phénomène étrange.

C6 se relevait avec une énorme bosse dans la carrosserie frontale. Les Bisounours le voyant, ils commencèrent à se prosterner devant lui avec des : " Ounguaouah ", scandés façon scalde scandinave.

" Mais, mais, ... Ce sont mes élèves de la petite Chenevière ! ! ! Aaah, mes enfants, nous voilà à nouveau réunis ! ! !
- C6, tu pourrais nous expliquer ?
- Avec joie, Maître Luke ! Avant toute cette histoire je servis comme instituteur sur la planète K-rolo où j'enseignais les joies de la vie à la campagne, des trucs dans le genre !
- Bidou ouaghaha bidou ouah !
- Maître Luke, ils nous invitent dans leur village ! ! !

Ainsi furent amenés nos héros en terre bisounoursienne. C6, sur le trône de l'Instituteur, conservé telle une relique, et les autres, pieds et poings liés, tels du gibier chassé. Solo fut difficile à convaincre mais quand il se fit tabasser par 35 bisounours surexcités à l'idée d'avoir des "amis" pour dîner, il devint plus concilliant.

Au loin, on entendait le cri de la jungle: " Ooooioio ioioooooooh !"

Le village dans les arbres. Quelques huttes remplies de multiples Winnie l'ourson tatoués d'emblêmes ridicules sur le bedon. Accrochés tels le gibier, nos héros voient la phase préparation du barbecue dont ils seront les entrées chaudes arriver. C6, lui, est considéré comme le chef parmi les chefs, limite un dieu.

" C6, tu dis à ses Nounours que si on ne nous libère pas, tu utiliseras tes pouvoirs contre eux ! " déclara Luke, alors que Solo était accroché sur le feu de bois.
" Mais ?... Sieur Luke, je n'ai pas de tels pouvoirs ? Je ne suis pas très chaud à cette idée !
- Chaud, moi, je vais bientôt l'être. Tu vas faire ce qu'il te dit, oui ? ! ? !
- Bidou Ouah gahoua Bidou gaga Woom !...
- Woom ? ", insista le chef gourou de la secte bisounoursienne, l' air dubidatif .. " Bidou Kaput !
- Maître Luke, ils ne me croient pas !
- T'as intérêt à être plus convaincant. Je suis chaud pour te botter les fesses ! "

Et à ce moment, comme par magie, Luke se servit de ses pouvoirs de téléportation pour faire faire un tour à Peck-O et son trône au dessus des amuses-gueules humains et wookie. Il n'en fallait pas plus pour que ses bestioles dégénérées tatouées libèrent les rebelles des liens qui les retenaient.

Entendant les bruits d'une lamentation et de prières, d'un rideau caché à la vue des lecteurs, sortit notre princesse Cordon Bleu, susnommée Léolo qui, l'émotion aidant, en profite pour tomber dans les bras de tous. Joie aux hommes de bonne volonté!


Le soir venu, tous se retrouvèrent dans la hutte titrée " La maison du peuple " pour y entendre les fabuleuses péripéties qui amenèrent notre vaillante équipe de trompes-la-mort sur cette planète remplie de comédiens ne mesurant pas plus de un mètre cinquante. C6 raconta l'histoire, avec moult incrustations sonores. L'effet sur les bisounours fut d'être adoptés par la tribu et commença un concert "unplugged" d'Olignès Peckdream, concert qui dut être annulé pour cause de vente insuffisante de billets à l'entrée. Enfin ça, tous le monde s'en fout ! !

Luke se trouvait dehors, à réfléchir sur ses prochaines répliques quand Léolo apparut.
" Léolo, j'ai quelque chose à vous dire. "

Elle, elle s'attendait à une demande en mariage, un truc typiquement féminin, une sorte de plaisir infime de se savoir désirée par un homme, un vrai, un qui en a. Un " oui ? " vaguement interrogateur espérait des mots maint fois répétés
" Léolo, je dois vous dire que, ... que...
- Vous m'aimez ? 
- Non, pas du tout !... Enfin, je vous aime, oui, mais comme une soeur !
- Hein ? Mais pourquoi vous me dites cela ?
- Parce que c'est écrit dans le scénar et comme je dois aller affronter mon père pour le ramener du côté éclairé de la Force et que je me suis déjà fait ramasser une fois, je voulais vous dire que vous seriez le dernière espoir de la Force !
- Mais c'est horrible !
- Je sais ! " Et Luke s'en alla vers son destin.

Solo arrivait maintenant sur les lieux, il suivi du regard Luke en partance, sans savoir vraiment où il allait. Il sentait ses sentiments pour Léolo grandir et se rapprocha d'elle. Visiblement secouée par les propos de Luke, elle n'eut que ces mots : " Si c'est pour tirer ton coup, t'as une main comme tous le monde ! " De quoi frustrer une colonie de gastéropodes pendant des années. Elle repartit vers la fête. Lui, il pensait aux escargots


Une navette impériale arrive sur Ondor. D'une porte du générateur, on voit Vador, chantant "If you want to be my lover..." des Spices et des gardes. Soudain, on l'interrompit entre le deuxième et le troisième couplet.

" Vador ? ... Ce rebelle vient de se livrer à nous ! ", débuta le soldat impérial. Luke était enchaîné devant un Mark hésitant entre le " God save the queen " et " le champs des wallons ". Le sabre laser de Luke en sa possession, il peut dès à présent conduire son pseudo-fils vers son Empereur favori.
" Conduisez-le auprès de Sleiw. Je vous rejoindrai probablement. Quand à vous, cherchez ses compagnons dans la forêt. "

Un moment seul, Luke engagea la conversation sur le fait qu'il y avait du bon en lui et qu'il aimerait faire repasser son père du côté éclairé de la Force. Visiblement peu convaincu par l'argumentation, Vador le conduisit auprès de son maître, l'Empereur Sleiw


Les rebelles arrivent près du générateur après une longue journée de marche. Fatigués, épuisés, ils regardent l'entrée principale et se questionnent pour savoir qui ira se faire tuer en premier quand un Bisounours, gros cièrté, je pense, celui dont le tatouage est un index levé sur le bedon, indiqua qu'il y avait une entrée secrète plus loin dans la forêt. Super, les week-ends en forêt ! ! !


Espace, frontière de l'Infini, ... Christine-Ian prépare la flotte de chasseurs à passer en vitesse lumière pour attaquer l'Etoile-de-la-Mort-qui-Tue. De son côté, l'amiral Chatkbar fait de même avec les gros navires. Cette bataille sera totale.


Ondor, une certaine porte de derrière de générateur. Alors que Solo préparait un plan à faire pâlir Napoléon, un Bisounours s'en alla directement pour faire diversion, sans attendre les ordres. Solo fou furieux, était prêt à abbattre lui-même l'Ourson quand ce dernier s'empara d'une moto-jet de bikers, emmenant dans sa folle cavale 2 des 3 gardes qui tenaient la porte. Spécial, comme plan, mais efficace.


Luke fut emmené vers l'Etoile pour y rencontrer Sleiw dans toute sa grandeur et décadence. Ainsi Luke put rentrer et passer dans les divers corridors de l'Etoile de la Mort qui Tue sans emmerder personne en demandant sans cesse son chemin. C'est qu'ils avaient bien préparé sa venue : en flèchant le parcours, les risques de voir son ennemi se perdre sont limités. Le chevalier Jedi arriva enfin devant une lourde porte qui s'ouvrit. Au loin, une grande baie vitrée et sur son trône, Sleiw. A ses côtés, Mark Vador, qui le précéda finalement dans l'ordre d'arrivée. Je répète donc l'ordre du tiercé : 1, Sleiw; 2, Vador; 3, Skywalker, qui, c'est vrai, avait une cote auprès des bookmakers de 17/1.

" Voyez, Vador, comme votre fils est mal élevé. Il n'a même pas frappé à la porte avant d'entrer.
- L'un de nous trois s'en sortira. Je vous tuerai, vous, Sleiw. Et vous, père, je sais qu'il y a du bon en vous. Tout ce que m'a dit votre aimée sur vous ne peut pas être complètement vrai. Il me tarde que notre famille soit à nouveau réunie.


" Haut les mains ! ", s'écria un garde impérial à l'encontre de Léolo, en train de plastiquer le générateur d'Ondor. Solo se retourna mais comprit qu'ils étaient prisonniers de l'Empereur. C'était donc un piège et tous nos aventuriers étaient tombés dedans, à part C6 et R2!.


Etoile-de-la-Mort-qui-Tue :

" Vois-tu, jeune Skywalker, tes amis sont en ce moment prisonniers sur la Lune forestière et la flotte rebelle va arriver droit dans un piège. Je me demande comment vous avez pu faire confiance aux espions krakraians. Moi, j'en ai toujours un dans un coffre, mais vous, vous les laissez en liberté... Quelle folie ! "


Christine-Ian arrive avec la flotille et ses formations de combat.

" On devrait lire si le champ est désactivé ?... Mais pourquoi brouilleraient-ils nos scanners si ils ne savaient pas qu'on arrive ?... C'est un piège. Si je tiens cette pourriture de Mark Vador, je lui explose son casque à coups de pompes, .... "

Et le chaos s'intalla dans la flotille rebelle, surtout qu'une chasse important impériale débarqua dans la scène avec l'intention manifeste de pêter la rébellion une bonne fois pour toute. Au loin, les croiseur impériaux surveillaient la scène et attendaient visiblement quelque chose. Un bon match s'enclenchait !


Ondor, sa planète, ses prisonniers rebelles. Emmenés dehors, Solo et ses amis furent montrés aux troupes rebelles. Il manquait pourtant les deux droïdes quand :

" Ouhouh ! Messieurs les gardes impériaux ! C'est nous que vous cherchez ?... Oh, mon dieu, mon bon R2 !... Pourquoi ai-je dit cela ? "

Mais pour permettre aux Bisounours de déclarer la guerre à l'Empire, bien sûr ! La situation est confuse assez rapidement. Il y a d'un côté les rebelles et bisounours contre l'empire et ses valets, le tout dans un cadre champêtre et verdoyant. Le hic, c'est qu'entre les coups de lasers et les soldats qui meurent dans d'atroces souffrances hollywoodiennes, c'est que la porte d'accès au générateur s'est refermée.

" R2! ", s'écria Léolo, " on a besoin de toi pour ouvrir la porte ! "

Au loin, on entendait le cri de la jungle: " Ooooioio ioioooooooh !"


Bataille de l'Espace : score : Empire 128, Rebelle 94. Ca part mal, mais c'est bon pour le suspens.


" Jeune Skywalker. Admire et regarde à quoi ont servi les recettes de la caisse à boisson et dîner... Luke regarda donc par le hublot et vit le lent processus du canon ionisateur à impulsions démultipliées se mettre en action pour aller exploser la frégate vulcain médicale.

Luke comprend la pâtée à venir si Solo ne réussit pas.

" Tu dois utiliser la Force pour me tuer, ... Je suis vieux et faible. Tu ne sais même pas ce que peux t'apporter le côté obscur de la Force "


Ondor, R2 arrive et tente d'ouvrir la porte mais Gates, le grand programmateur impérial a utilisé le fichier FLU pour bloquer la porte. Denis pête les plombs, au sens propre et nous grille une résistance. Le voilà réduit à n'être qu'une boîte de conserve ou, à la rigueur, une tirelire dans laquelle on peut mettre des clés de maison.


Espace : Empire : 204 ; Rébellion, 201. Ils tiennent au score, mais ont de lourdes pertes de vaisseaux.

De son côté, Luke enfin laissa enclencher sa colère. Usant de son pouvoir pour détruire Sleiw, il reprend son sabre laser et essaie de frapper l'Empereur mais Vador est là pour veiller au grain. Commença alors un énorme combat fait d'étincelles, de Gzang, Paf, Houmpf, Ah, tu triches, Mais il me mord, ce con, ... Pendant de longues minutes, le résultat fut difficile à deviner et puis, suite à une jolie feinte de corps et une contre charge digne d'Hérold Flyn, Vador réussit à désarmer son adversaire. Momentanément car le combat reprit de plus belle. Mais quelle intensité ! ! !


Ondor, la bataille prend une autre tournure quand, enfin, le bruit de la jungle se fit homme et c'est un Johnny Weismuller en pleine forme qui hurla à la tête d'un stormtrooper : " Moi Tarzan !, Toi Jane ! ". Et là, on lit dans l'oeil glauque la tournure des événements pour cet employé du service impérial. Il fut kidnappé aux yeux et à la barbe de ses collègues qui s'en prenaient plein les dents par des boules de poils hystériques

Au loin, on entendait le cri de la jungle: " Ooooioio ioioooooooh !", suivit de " AAAAAAAAAAAh ! "

Cependant, l'Empire put compter sur un allié de choix, allié qui sauta sur un Solo tout étonné. Une lutte féroce avec un monstre venu d'un autre film, un homme à la tête de crabe; Solo qui n'aimait pas les crustacés.
Le monstre : " Vous n'êtes pas Arnold Schwarzenegger ? "
Solo : " Non, Prédator, c'est le tournage d'à côté ! "
Le monstre : " Sorry "
Solo : " c'est rien, je peux comprendre ", lui dit-il en lui décochant deux coups de blasters lourds dans le corps. " Voilà, t'es tout excusé ! "

La bataille sur la Lune Forestière tournait à l'avantage des rebelles qui envisageaient maintenant un plan pour ouvrir cette porte de secours. Le fait que Thiébaka, allié avec Gros Gnon et Gros cesse, réussit à piquer un bipode impérial donna un coup de pouce non négligeable à l'idée.

" Carolo pizza ! J'ai ici une quatre fromages et deux bolognèses ", initia Léolo sur l'interphone. Et ces crétins d'impériaux qui tombent dans le panneau.

R2, en standby fut étonné du réultat. Il connaissait le même stratagème avec les fast food spatiaux Kwik, mais avec des pizzas, ...

Bref, les explosifs furent rapidement installés dans le générateur par des rebelles maintenant aux commandes. Un grand BOUM s'amorce. BOUM !


Espace, la donne a changé. Maintenant que le générateur a disparu, l'Etoile devient faillible et les escadres rebelles s'attaquent à ce monstre d'acier qui, entretemps, détruisit un autre vaisseau, mais romulanais, celui-là. Dans les écouteurs, outre les cris atroces de pilotes morts, on entendait un : "Engage!", picardien rassurant pour les rebelles.

Christine-Ian pouvait maintenant foncer avec la poubelle spatiale qu'était l'Aigle Centenaire.


L'Empereur Sleiw terrassait maintenant un Luke à genoux, meurtris par les électrochocs et l'inaction de son " père ".

" Alors, Luke ? Quelle est la racine carrée de 12 349 684.6 ? Hmmm ?
Mais je te dis que je suis nul en math !
Erreur !... Et hop !, on passe à 2450 volts ! "

A ce stade là, les neurones de Skywalker junior grillaient comme un toaster en plein champ magnétique.

" Salut, l'Emp. ! ", osa dire un nouvel arrivant dans la pièce. La mine bizarre, le genre de type à s'être trompé d'adresse
" Vous voulez que je m'en occupe, Maître ?
- Non, non, laisses, Marc ... Là, je suis chaud. Ne bouges pas, Jeune Skywalker, j'en ai pour une minute !
- Te presse pas, j'ai tout mon temps ! "

Derechef, Sleiw laissa momentanément son jouet pour se diriger vers le perturbateur. Arrivé à quelques mètres, il pointa le doigt vers lui et des éclairs jaillirent, tout comme un " Bienvenue, Mike ! " lâchement amical.

Cet intrus rapidement éliminé par le féroce empereur Sleiw, l'intrigue continua de plus belle et le calvaire de Luke reprit derechef. L'ambiance devenait "électrique ". Le jeune Jedi sentait la colère monter en lui. Son soi-disant père observait la scène, fidèle à son rôle de militaire. Il attendait les ordres de Sleiw pour achever le digne représentant des forces rebelles.

" Père, aidez-moi !. Je vous en supplie ! ". Et Vador restait là, à laisser son rejeton se faire électrocuter.
" Vador ", indiqua l'Empereur, " si vous bougez le moindre orteil pour me priver de cet instant puéril mais amusant de lui en foutre plein la gueule, je vous rétrograde à un poste de plouc dans une base lointaine de la galaxie. Il est à moi, celui-là ! "

Fatale erreur! Mark n'aime pas les recommandations version "ordres impératifs" sauf si ces derniers émanent de celle qu'il a dû reconquérir pour me permettre de continuer ce récit. Ainsi, est-ce par basse vengeance vis-à-vis de son supérieur hiérarchique ou par simple maladresse, Vador empoigna une grosse pelletée de figurines Warhammer 40K et les jeta violemment sur le sol. Sleiw, déconcentré par cet acte de rébellion impériale, se retourna et commença à s'en prendre violemment à celui qui fut son bras droit dans ce terrible monument littéraire. Il lui envoya des éclairs, de la foudre, de l'huile de pépins de citrouille, car cet ingrédient ne lui servait plus à rien maintenant, tout cela dans le but unique mais inique de faire le mal (ça c'est un vrai méchant méchant!). Le combat des chefs commença dès que Luke reprit ses esprits et ce dernier ne put que voir Vador emmener Sleiw vers la balustrade ouvrant sur le réacteur nucléaire. Des éclairs jaillissaient de partout ; c'était comme un concert de Jean-michel Jarre, la musique en moins. Et puis le geste fatal et final vint : Mark Vador, visiblement fatigué lança son chef vers le réacteur sous les cris de ce dernier : " Vador, t'es renvoyé ! ". Reprenant son souffle, il n'eut que cette réplique : " t'avais qu'à être Président du Club des Défis ! ".


Plus bas, dans la même base, Christine-Ian voyageait jusqu'au générateur de la base qu'elle apercevait enfin quand elle reçut un Empereur mort sur le pare-brise avant droit. Hurlant sur le fait qu'elle était en train de griffer la Volvo de son ami, elle ne put qu'engueuler cet auto-stoppeur imprudent, scotché là, tel le moucheron suicidaire.

Un coup de laser à gauche, un à droite et voilà la plus belle merveille de l'Empire réduite à néant. Il ne lui restait plus qu'à fuir maintenant vers la sortie la plus proche.


Vador était mal. Son chef spirituel, ce guide théologique, cette lumière divine qu'était Sleiw était mort et avec lui, la possible victoire de l'Empire. Rapidement pourtant, il compris que si il faisait le mort, il pourrait, une fois Luke partit (il ne tuerait jamais son "père"), aller demander l'appui du congloméra anglo-britannique pour reconquérir l'univers. Chef, voilà une profession pour lui !. Evidement, c'était sans compter sur ce jeune loup fougueux de Skywalker.

" Père, venez avec moi, je sens encore du bon en vous. Ce que vous avez fait pour moi était merveilleux. Pour un peu, je vous embrasserais.
- Laisse-moi ici seul et repart avec tes compagnons. Je veux mourir ici, seul, surtout seul !.
- Je reste avec vous. Plus jamais nous serons séparés. Je vous emmène avec moi, père.
- Tu vas te casser, oui, sale petit avorton ! Et d'abord, arrêtes de me toucher.
- Ne faites pas l'enfant, ma navette n'est pas très loin ".

Vador était encore trop faible pour réagir avec vigueur au Jedi. La sanction fut immédiate : en route vers la navette et le camp rebelle.


Luke transportait son "père" vers un vaisseau de reconnaissance impérial. Vador s'accrochait aux bras du Jedi et essayait de lui faire enfin rendre raison :

" Mais puisque je te dis que je ne suis pas ton père géniteur, Crétin ! .
- Ne dites rien, père, je ne vous laisserai pas mourir en terre ennemie !
- Mais je te répète que l'Empereur Etait mon Maître, le seul, ... que j'ai dit que t'étais mon fils comme ça, par hasard.
- Même le vieux Sleiw vous a désigné comme mon père !
- Pour que tu viennes jusqu'à nous ! ! ! Non mais on vous apprend rien dans les académies militaires ? Le mensonge, par exemple, la grandeur de l'Angleterre,...
- Vous voulez me troubler, père, pour que je vous abandonne. Je ne vous en veux pas de m'avoir laissé dans une famille d'accueil, comme les petits kosovars, mais maintenant, la famille Skywalker sera réunie à jamais.
- Pitié, un sabre laser pour le tuer, ...

Et puis, lui vint l'idée de faire le mort. Sans doute le Chevalier Jedi le laisserait-il en paix, dans l'astroport ?

" Aaaah ! Je meurs ", annonça-t-il mais seul le silence des pas de Luke lui revenait en écho. " Je meurs ! Ouh Ouh !
- Père, vous divaguez, les blessures s'aggravent. Et si je vous enlevait votre masque de machine ? 
- Ouaih, bonne idée ! Comme ça, je te dirai encore une fois dans les yeux ma non progéniture!". Et Luke s'activa. Déboulonnant l'attirail de son ex-ennemi et de son nouveau père (Note de Vador : Et oh, stop! C'est déjà assez pénible d'essayer de le persuader sans que tu viennes foutre ton grain de sel dans le texte, scénariste à la con!). Enfin s'offrit au regard du " fils ", les yeux de son " père ".

" Mon dieu, je comprend mieux ses problèmes de mémoire, Vador ! " s'enquérit-il en visualisant le micro-processeur " Intel-inside " sur l'accouplement interne du refroidisseur monostétype à protéinus dénucléarisé.
" Il en a pas marre de critiquer mon matos ! Un truc qui vient de chez Marcènspènsaire, inculte ! Retires tes pattes de là , chenapan ! Luke, t'es un type bien, jeune, battant, ... Mon nom est Vador et le tien est Skywalker. On est pas de ma même famille : Vador-Skywalker, ... Tu piges ?
- Les noms ne servent à rien. Dans le civil, vous vous appelez bien William, non ?
- Là, je suis pas sorti des emmerdements ! ! ! Oh, et puis merde. Oui, je suis ton père, je t'ai toujours admiré mais jaloux de ton pouvoir je t'ai expédié via Spatial-express vers l'autre bout de l'univers, espérant te voir devenir un putain de fermier à la con!!! Il est content comme ça le fiston à son papa !
- Enfin vous le reconnaissez, père, que vous êtes mon père !
- C'est ça, et ta soeur !
- Alors c'est vrai, j'ai une soeur aussi. C'est Léolo n'est-ce-pas ? Je le savais... Oh, père, vous me comblez.
- Et ben, combles toi et dégages d'ici avant que tout n'explose pour de bon ! "

Dans son coeur, Luke explosait aussi de joie de voir enfin une famille recomposée malgré l'adversité d'un scénariste retors et d'une mise en scène hollywoodienne.


Christine, une fois le générateur mis hors d'état de nuire, n'avait plus qu'à fuir, sans griffer la Volvo de Stéf-Han; mais était-ce vraiment sa faute si les corridors d'accès étaient si petits et son vaisseau si grand. Bref, après avoir étoilé le pare-brise par le moucheron impérial, elle enfonça l'aile avant gauche dans une conduite de quelque chose qui fit beaucoup de flammes et raya pas mal de carrosserie. Evidement, cela déséquilibra le véhicule qui glissa contre l'autre côté du tunnel de sortie, ce qui érafla, mais légèrement, la portière droite, l'aile arrière et arracha le balai d'essuie-glace arrière. Pourtant, elle s'en sortit, de justesse, entourée par les flammes d'une station qui finissait d'exploser, provoquant une floppée de détritus spatiaux que l'ICDIS serait obligé de venir chercher.

Elle réussit, à se sortir de ce mauvais pas, sous des tonnerres d'applaudissements de spectateurs heureux de l'heureux dénouement. Victoire totale des Rebelles. (soulagement d'un écrivain au bord de la dépression nerveuse ! ).


Retour au village des Bisounours. Depuis la jungle, on avait suivi l'explosion terrible de l'Etoile de la Mort qui Tue, couperet fatal à l'Empire et annonciateur de la victoire rebelle. Skywalker Junior bouta le feu au bûcher où son père avait fini par mourir, trop fatigué pour reprendre un dernier combat. Lentement, une odeur âcre de plastique brûlant et une épaisse fumée noire envahit nos écrans. Derrière, à quelques mètres, Léolo regardait le spectacle en se disant : " encore un complexe d'Oedipe qui finit mal! ". Elle le laissa encore quelques minutes et puis, osa s'approcher de cette âme en peine.

" Oh, Luke, Viens dans mes bras! C'est toujours toi que j'ai aimé, bien plus que l'autre mâle de cet équipage !
- Thiébaka ?
- Mais non, ... Stéf-Han Solo !
- Ah !
- C'est toi que j'aime. Mon amour, fais-moi l'amour sur cette table en verre en chantant Prince. Oui, déchaînes-toi !
- Luke, un instant perturbé par l'envolée romantique de cet être femelle reprit le dessus par rapport à ses sentiments pour lui avouer le fond de l'histoire. Ainsi, il lui déclara qu'elle était sa soeur (à Luke, pas à elle) et que Vador, qui finissait de se consumer, était son père. Désabusée, elle ne put conclure que par ces mots : "Je me disais aussi qu'il avait vos yeux, mon frère!".

C'est elle qui maintenant se retrouvait devant le barbecue géant, Luke l'ayant laissée dire un dernier mot à ce père mal connu. Stéf-Han arriva, sans bruit, voulant comme surprendre un moment d'intimité. Elle l'entendit et se retourna. Dans ces yeux, la lumière jaillit :

" Oh, Stéf, Viens dans mes bras! C'est toujours toi que j'ai aimé, bien plus que l'autre mâle de cet équipage!
- Thiébaka ?
- Mais non, ... Skywalker !
- Ah !
- C'est toi que j'aime. Mon amour, fais-moi l'amour sur cette table en verre en chantant Prince. Oui, déchaînes-toi ! "

Ce qu'il fit, lui, mais la description des scènes torrides pourrait heurter un public jeune. La boucle était bouclée et l'histoire de ces intrépides héros partis à la conquête d'un Empire hostile et contraire finissait par finir, comme pour en finir. C'est pas français, mais c'est beau.


Epilogue

Monsieur K, l'oeil glauque, ligoté sur une chaise dans un intérieur castellois bien connu :

" Ainsi donc, tu me rêves en slip noir ?... Obsédé ! ! (CLAC sur la joue rosée de la victime !)
- Qu'est-ce que tu sais sur une potentielle liaison entre ma femme et Steph, toi, le traître ? (CLAC sur la joue rougeoyante du KraKra !)
- L'Angleterre décline , hein ? Et t'as de bonnes sources pour me dire ça ?
- En premier, je ne suis pas limite baisable !
- Cà, je n'en doute pas un seul instant ", osa déclarer le gigot parlant mais un énorme coup de poing lui traversa le visage, ou presque !
- Mon KraKra, la médecine humaine est très proche des sciences vétérinaires. A ta place, je me méfierais quand j'annonce à une femme enceinte, la mienne, que son mari a une liaison avec la meilleure amie de cette dernière ".

Imaginez le calvaire de cet après-midi là, entièrement consacré aux remarques d'ordre scénaristique. Le plus dur, ce fut le final :

" Tu sais, Christian, quand tu annonces que Vador est sous Linux package Euro en version ++, tu n'as pas tout à fait raison. Une fois que tu fais apparaître l'erreur de type 32 sur l'écran, erreur qui, soit dit en passant n'existe pas, et une fois que t'as rebooté ta machine, le mode caudal du système interne à l'allumage du config.sys Linux induit le développement du cours interne à l'Euro sur le mode tabloïde à trois composantes (le nombre d'utilisateurs de Linux, l' Euro, et la variable Ping-Oin, du nom de son inventeur chinois !)....
- AAAAAAAAAAAAAAAAh ! "

 

The End

 

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