31 janvier 2000

Le Sixième Sens

Introduction

Bruce Willis nous a habitué aux rôles de grand dur, flic ou militaire sans peur et sans reproches, dont la panoplie d'expression va du "grunt" au "maintenant j'ai une mitraillette également", ce qui ne fait tout de même pas très sérieux. Depuis une brève apparition comme guest star dans Ally Mac Beal, on savait qu'il était capable de jouer les psychologues un peu fêlés. Il a sans doute dû y prendre goût puisque c'est dans le rôle d'un psychologue pour enfant qu'il revient dans Sixième Sens.

L'histoire

Malcolm Crowe (Bruce Willis) est un psychologue pour enfant. Il mène une vie paisible avec son épouse et est reconnu par ses pairs, mais un beau jour, voilà qu'un de ses anciens patients fait irruption chez lui et lui reproche de ne pas avoir su l'aider, de ne pas l'avoir compris. Il tire sur Malcolm avant de se suicider dans un accès de désespoir.

Un an plus tard, Malcolm est au prise avec Cole Sear (Haley Joel Osment), un petit garçon dont les troubles sont similaires à ceux qu'éprouvait ce qu'il considère toujours comme un des plus grands échecs de sa carrière. Malcolm entreprend alors d'aider le petit Cole...

Celui-ci, cependant, est assez réticent à se confier au Docteur Crowe... Car la raison de ses peurs dépasse l'aide que les docteurs peuvent lui apporter : Cole est hanté par des fantômes.

Critique

Un film véritablement exceptionnel, rendu par le jeu d'une excellente équipe d'acteurs et d'un réalisateur particulièrement imaginatif. Le rapport qui s'établit entre l'enfant et le psychologue, les problèmes que ce dernier rencontre avec son épouse, qu'il délaisse pour étudier ce cas, tout est fait pour emmener le spectateur dans un crescendo qui aboutira à un des coups de théâtre les plus sensationnels qu'il m'ait été donné de voir au cinéma.

A voir et à revoir absolument...

Retour à l'enchanteur.

Retour à la page de garde.